Un vent d’optimisme souffle sur le VQA pour la saison estivale

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Par Emmanuelle LeBlond
Un vent d’optimisme souffle sur le VQA pour la saison estivale
Les visites guidées sont populaires au Village québécois d'antan. (Photo : Ghyslain Bergeron)

TOURISME. Dans le cadre de la saison estivale, l’équipe du Village québécois d’antan (VQA) prévoit ouvrir l’ensemble du site – permettant la tenue du camp de jour – ce qui représente un progrès comparé à l’année dernière.

Le directeur général Guy Bellehumeur est conscient que la situation peut encore changer, mais il reste tout de même confiant quant à une ouverture prochaine. «Ça va être un village sans contrainte, à peu près 100% ouvert. On attend des confirmations de la Santé publique. Quand on a finalisé la programmation, c’était juste avant le début de la troisième vague. Les choses peuvent changer. On a encore espoir qu’à l’été, avec la vaccination, on va être en mesure d’ouvrir à la date normale», soutient-il, en précisant que l’équipe devrait avoir une réponse officielle d’ici les prochaines semaines.

L’été dernier, le site a eu l’autorisation d’ouvrir juste à temps pour les vacances de la construction, en juillet. La saison estivale débute normalement en juin. «L’année dernière, il y avait plusieurs contraintes. On ne pouvait pas ouvrir la Bassine. On avait une interdiction par rapport aux rassemblements. On a encore des limites de 2 150 personnes sur le terrain. Je ne pense pas que ce soit augmenté. Cette année on compte ouvrir plus grand, en respectant les normes imposées», souligne M. Bellehumeur.

Un accès complet au site

Si tout se passe comme prévu, la Bassine, la ferme et le bas du village devraient être accessibles aux visiteurs. «On a même certaines maisons qui ont été rénovées grâce aux subventions qu’on a obtenues. Elles n’étaient plus ouvertes au public depuis plusieurs années.»

Les demeures qui détiennent un seul accès resteront fermées. «Ça va ressembler à une année normale pour le visiteur, mis à part trois ou quatre maisons qui seront fermées. Je pense entre autres à l’imprimerie où on a juste une porte.»

Le site du Village québécois d’antan. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Dans tous les cas, les visites guidées seront conservées. Cette formule avait été appréciée de la part des visiteurs, l’année passée. «On essaie d’ajouter des plages aussi. On aura plus de disponibilités de groupe. On recherche des comédiens guides. Ça plaît beaucoup et c’est une expérience différente», soutient le directeur général.

Le camp de jour est d’ailleurs de retour, du mois de juin à août, grâce à l’autorisation du ministère de l’Éducation du Québec. «Juste être capable de rouvrir les activités pour le personnel et qu’il y ait de la vie dans le village, c’est vraiment une bouffée d’air frais.»

Une année en montagnes russes

Rappelons que l’année a commencé en force avec l’ouverture du Village illuminé Desjardins. Le site a même connu un achalandage sans précédent, synonyme d’un succès sur toute la ligne. Le Village hanté et le Village sucré ont été quant à eux annulés.

Questionné au sujet de l’impact financier de la pandémie sur le VQA, le directeur général a confirmé que la situation n’est pas alarmante pour l’instant. «Notre année fiscale commence avec le Village illuminé, début novembre, et se termine à la fin du Village hanté, en fin octobre. L’année dernière, on fonctionnait comme si tout était normal du début novembre à la mi-mars. Les dépenses étaient normales. En début d’année, on savait que ça allait être difficile. On a pu gérer nos dépenses en conséquence.»

«Si on ouvre pour la saison estivale et si on a un Village hanté, on devrait être capable de fermer notre année en faisant nos frais. Ce serait déjà extraordinaire», ajoute-t-il.

La nouvelle crémerie attire les visiteurs. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Le défi de la main d’œuvre

Avec la saison estivale qui est à venir, le VQA affiche plusieurs offres d’emploi variées comme rouleur de beignes, membre de l’équipe d’animation, musicien ou même surveillant pour les jeux d’eau.

Le recrutement de main d’œuvre représente un obstacle à surmonter, certifie M. Bellehumeur. «C’est le défi principal. Heureusement, on a réussi à conserver beaucoup d’employés. Dans les quelques postes qui sont à combler, on s’aperçoit que c’est difficile. Le secteur touristique étant problématique et durement touché par la pandémie. Les gens sont moins enclins à s’orienter dans ce secteur-là. On est quand même optimiste», termine-t-il.

La crémerie

Mentionnons que pour les amateurs, de la crème glacée sera servie avec l’ouverture de la crémerie, accessible via le VQA et la promenade Rivia. «On est en train d’ajouter de nouvelles saveurs. On avait uniquement la crème glacée molle à la vanille. On devrait avoir une petite bonification dans la crémerie», certifie M. Bellehumeur.

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