Centre Marcel-Dionne : Drummondville interpelle Ottawa 

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Par Marilyne Demers
Centre Marcel-Dionne : Drummondville interpelle Ottawa 
Centre Marcel-Dionne. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Les élus de Drummondville demandent au gouvernement fédéral de revoir la portée de certaines exigences en lien avec l’admissibilité des infrastructures publiques et municipales à ses programmes de subventions dans le dossier du centre Marcel-Dionne.

«Alors que nous souhaitons obtenir une aide financière pour l’avenir du centre Marcel-Dionne, il lui est reproché d’accueillir une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Cela empêche l’obtention de fonds provenant du fédéral pour rénover une infrastructure qui profite, dans les faits, bien plus aux familles drummondvilloises. Nous demandons donc à Ottawa de rectifier le tir et de revoir les critères injustes appliqués à notre demande», indique le maire de Drummondville, Alain Carrier.

La Ville souhaite obtenir une subvention des gouvernements du Canada et du Québec, notamment dans la cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS). Or, le gouvernement fédéral exige comme condition au PAFIRS par l’entremise du programme d’infrastructure Investir dans le Canada d’intégrer à ces aides financières une clause rendant non admissible une infrastructure considérée sportive professionnelle ou semi-professionnelle, comme celles accueillant une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

L’application de cette clause rend inadmissible à ces programmes d’aide financière le projet de rénovation, d’entretien et de mise aux normes du centre Marcel-Dionne.

La Ville soutient que cette infrastructure publique et municipale est fréquentée à plus de 85 % du temps par la population pour la tenue d’activités de sports mineurs et scolaires ainsi que de ligues d’adultes. Elle est mise à la disposition, comme tout autre citoyen corporatif, du club de hockey Les Voltigeurs de la LHJMQ, qui est un organisme à but non lucratif, et ce, suivant un taux d’occupation de 10 % à 15 % annuellement.

En ce sens, la Ville réitère qu’il lui apparait inapproprié de considérer le centre Marcel-Dionne comme une infrastructure sportive professionnelle ou semi-professionnelle et demande au gouvernement fédéral de revoir la portée de son exigence.

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