MAGAZINE. Vous avez besoin d’identifier vos semis? Saviez-vous que vous pouvez en fabriquer facilement à partir de matériaux recyclés? C’est aussi une belle activité de bricolage à faire en famille.
Tout en démarrant vos semis à l’intérieur, vous aurez besoin d’un feutre noir permanent de type Sharpie à pointe fine, pour une meilleure résistance à l’eau d’arrosage. Pour fabriquer vos étiquettes, vous pouvez recycler les contenants de plastique de yogourt, de margarine et les pintes de lait. Il suffit de découper aux ciseaux des languettes d’environ 1 à 2 cm de large, d’inscrire le nom de la semence, la date de semis puis le nombre de jours de germination. Cela vous permettra de surveiller la date à laquelle vos semis seront prêts à germer.
Une autre méthode souvent utilisée par les membres de la Société d’horticulture et d’écologie de Drummondville est de récupérer de vieux stores verticaux composés de languettes de 2 centimètres. Il suffit de les couper à la longueur voulue. Très pratique lorsque vous en avez besoin en grande quantité!
Vous pouvez également réutiliser les bouchons de bouteilles de vin puis les bâtonnets de brochette ou de baguettes chinoises en bambou. Il suffit de percer un trou au bout du bouchon à l’aide d’une perceuse munie d’une mèche 1/8 ou ¼ selon la grosseur de votre bâtonnet et de l’insérer. Encore une fois, il est important d’utiliser un marqueur permanent pour identifier vos semis sur les bouchons afin qu’ils résistent à l’humidité et à la pluie.
Vous n’en avez pas? Pas de problème, allez dehors puis récoltez des branches de même calibre. Le bois solide de chêne, d’érable, de cornouiller ou de saule fera parfaitement l’affaire.
Petit fait cocasse, si vous utilisez des branches vertes, il se peut que vous ayez une petite surprise dans votre potager, la branche pouvant se mettre à produire des feuilles et des racines. C’est le cas entre autres pour les branches de saules. Vous aurez alors un arbuste en cadeau à planter ailleurs l’année suivante!
Ces conseils ont été rédigés par Isabelle Morin, vice-présidente de la Société d’horticulture et d’écologie de Drummondville.
