Un an sans convention, des syndiqués de la santé sonnent l’alarme

Un an sans convention, des syndiqués de la santé sonnent l’alarme
Une manifestation a eu lieu à Trois-Rivières et une autre à Victoriaville. (Photo : Facebook - Syndicat catégorie 2 CIUSSS MCQ)

MANIFESTATION. Un an sans convention collective, les quatre organisations syndicales représentant des salariés du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) ont manifesté mercredi pour souligner ce «triste anniversaire».

Toutes les organisations syndicales du CIUSSS MCQ ont choisi de coordonner leurs efforts afin de dénoncer l’inaction du gouvernement face au renouvellement des conventions collectives échues depuis maintenant un an. Leur solidarité, disent-elles, est un message clair qu’elles envoient au gouvernement de prendre en considération leurs demandes et de négocier de bonne foi. Cette journée d’action se déroulait sous le thème «On sonne l’alarme».

«Le discours du gouvernement sur la reconnaissance du travail des professionnelles en soins durant la pandémie doit se traduire en gestes concrets et en avancées à la table de négociation intersectorielle», a indiqué Nathalie Perron, présidente de la FIQ — Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

«Dans notre catégorie, c’est près de 70 titres d’emploi et 7200 personnes qui sont déçues par un gouvernement qui promet la lune, mais ne livre absolument rien en retour. Une déception qui en pousse plusieurs à quitter le réseau», a déploré pour sa part Pascal Bastarache, président du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers-CSN.

De son côté, Véronique Neth, présidente de l’APTS MCQ, a soulevé ceci : «La surcharge de travail atteint des sommets inégalés accentuant l’épuisement. Les conditions de travail et d’exercice actuel ont des conséquences sur nos membres, mais aussi sur la population qui se voit ainsi privée de soins et de services alors que les listes d’attente s’allongent. Le gouvernement doit proposer des améliorations concrètes dès maintenant, ça ne peut pas perdurer»!

«Pour nous, il y a une cassure entre le gouvernement et ses salariés, un rêve brisé par la CAQ. L’appauvrissement de nos membres doit cesser et la CAQ doit le comprendre. Nous sommes une solution à la relance économique, pas un frein», a soutenu Frédérick Beaulieu, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration. (CGM)

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