«Ma cabane à la maison, un excellent moyen pour faire un p’tit bout de chemin» – Keaven Audet

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Par Ghyslain Bergeron
«Ma cabane à la maison, un excellent moyen pour faire un p’tit bout de chemin» – Keaven Audet
Keaven Audet et Julie Grégoire ont décidé d’embarquer dans l’aventure Ma cabane à la maison. (Photo : Gracieuseté)

ACÉRICULTURE. Lancé il y a seulement quelques semaines, le projet Ma cabane à la maison, qui regroupe 70 cabanes à sucre au Québec, permet déjà à la cabane à sucre Chez Ti-Père de passer à travers les contraintes liées à la crise sanitaire mondiale.

Il y a tout près d’un an, le Québec était mis sur pause dans le but d’éviter la propagation du virus de la COVID-19. À l’aube de la saison des sucres, Keaven Audet, propriétaire de la cabane Chez Ti-Père, a vu les portes de son entreprise de la route Caya se fermer. «On allait ouvrir pour accueillir la clientèle, mais tout s’est arrêté. On s’est ajusté. Je pense que nous avions été les premiers à offrir quand même les produits de l’érable. C’était fait à la bonne franquette et ç’a nous a permis de tirer notre épingle du jeu. Mais la plus grosse perte a été la location de la salle pendant le reste de l’année», a-t-il expliqué.

La boîte Ma cabane à la maison comprend plusieurs aliments que l’on retrouve à la cabane à sucre. Photo Gracieuseté

L’initiative Ma cabane à la maison se veut un tremplin pour les entrepreneurs qui, une fois de plus cette année, ne pourront pas accueillir les visiteurs en raison du maintien des consignes émises par le gouvernement.

«L’idée est excellente. Nous profitons d’un pouvoir d’achat immense, ce qui permet de faire des économies. Et il y a le regroupement de toutes ces cabanes qui fait un effet de levier. Ma cabane à la maison, c’est un excellent moyen pour faire un «p’tit bout» de chemin, car nous aurons encore des pertes liées aux annulations des locations de la salle de réception», a ajouté M. Audet.

Une expérience sucrée

Les premiers clients ont pu récupérer leurs boîtes la fin de semaine dernière. «Nous avons décidé d’offrir le «take out», car avec la grosseur des boîtes, ça devenait difficile de faire la livraison. Il y a quand même une vingtaine de produits à l’intérieur. C’est gros. On a ajouté de la musique dans la cabane, un espace photo. Tout pour tenter de recréer un peu l’esprit du temps des sucres», a précisé le propriétaire.

Les commandes peuvent s’effectuer de trois façons et un délai de 48 h est demandé aux clients. «Comme nous travaillons avec des produits frais, nous ne voulons pas trop produire (d’aliments) et risquer d’avoir des pertes, ce qui annulerait nos efforts déployés pour rentabiliser la chose. Mais, nous avons toujours quelques boîtes pour dépanner. Justement, dès samedi, nous aurons un espace de vente au marché public. Comme ça, les envies soudaines vont pouvoir être comblées!», a exprimé Keaven Audet.

Pour plus d’informations, il est possible de consulter le site suivant : www.macabanealamaison.com

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