Martin Champoux dépose une motion concernant la crise des médias (vidéo)

Rédaction
Martin Champoux dépose une motion concernant la crise des médias (vidéo)
Le député de Drummond, Martin Champoux. (Photo : d'archives gracieuseté - Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services)

POLITIQUE. Le député fédéral de Drummond et porte-parole en matière de Communications du Bloc Québécois, Martin Champoux, a déposé, mercredi, une motion dans l’objectif de dénoncer l’immobiliste du gouvernement fédéral face à la crise des médias écrits.

Cette motion indiquait reconnaître le travail journalistique et demandait une meilleure distribution des revenus publicitaires. «Devant une crise, il faut prendre des mesures urgentes et le fédéral est immobile. Aujourd’hui, tous les éditeurs du Québec exigent qu’Ottawa corrige la profonde iniquité entre les géants du Web et nos médias dans les revenus publicitaires tirés du partage du travail de nos créateurs de contenu sur les plateformes numériques», a exprimé Martin Champoux, par voie de communiqué.

La motion demandait que la Chambre réclame au gouvernement d’agir afin de mettre en place un système juste et équitable en ce qui a trait au partage des revenus. Elle reconnaissait aussi que ces revenus étaient obtenus grâce à l’usage des contenus des médias québécois et canadiens. Elle n’a toutefois pas été adoptée puisque le Parti conservateur a refusé d’y accorder son appui.

Par cette motion, Martin Champoux cherchait à protéger les droits des créateurs de contenu. «Sans le travail des journalistes, il n’y aurait pas d’articles à partager sur les réseaux sociaux. Le contenu vient de nos médias, pas de Facebook ou Google. Si on ne protège pas les créateurs de contenu, nous perdrons un pilier de la vie publique et démocratique», a reconnu le député de Drummond.

Selon le communiqué de presse, malgré une crise qui dure depuis plus de 15 ans et une industrie fragilisée par la pandémie, le fédéral dit encore étudier, attendre et s’inspirer de ce qui se fait ailleurs avant de passer à l’action. «Ottawa doit enfin agir pour que le travail de nos médias profite à nos médias. Et Ottawa doit enfin faire payer aux géants du Web des impôts pour les profits qu’ils font chez nous et remettre cet argent dans un fonds destiné à nos médias et à notre culture. C’est l’heure d’agir», a conclu Martin Champoux. (LPS)

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