Drummondville participe au mouvement «Fine Free Library»

Drummondville participe au mouvement «Fine Free Library»
(Photo : Gracieuseté)

CULTURE. La Ville de Drummondville se joint au mouvement mondial «Fine Free Library» et vise ainsi l’abolition des frais de retard imposés sur les documents de la bibliothèque publique qui ne sont pas retournés à temps.

L’entrée en vigueur de cette mesure est prévue au cours des prochaines semaines. Il s’agit d’un moyen de tendre vers une plus grande démocratisation de l’accès la bibliothèque et à sa vaste collection culturelle, artistique et éducative.

La Ville estime que les frais de retard peuvent constituer une barrière économique qui entrave l’accès aux ressources et aux services des bibliothèques pour les personnes financièrement défavorisées, en particulier les mineurs. Ils peuvent également créer des éléments de conflit entre le personnel et les citoyens. De plus, les ressources humaines et financières nécessaires à la gestion des comptes impayés peuvent devenir plus importantes que les frais de retard eux-mêmes.

Malgré l’abolition des frais de retard, des règles subsisteront pour assurer le bon fonctionnement de la bibliothèque publique, tout en favorisant l’épanouissement des usagers. Les retardataires continueront de recevoir des avis de courtoisie afin de rapporter les documents avant la date d’échéance du prêt, et recevront des rappels tant et aussi longtemps qu’ils ne sont pas rapportés.

Un usager qui conserverait un document et déciderait de ne jamais le rapporter à la bibliothèque recevrait, après une période déterminée, une facture pour le coût de remplacement du document.

Le mouvement «Fine Free Library» est né aux États-Unis. Plusieurs grandes villes y adhèrent à travers le monde, dont Los Angeles, Seattle, Philadelphie et Chicago. Au Québec, près de 250 municipalités ont aboli en totalité ou partiellement les frais de retard. (MD)

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