FAITS DIVERS. Tout juste avant 17 h jeudi, un incendie aurait été allumé volontairement dans un bac de recyclage qui se trouvait derrière le 141-145, rue Heriot, à Drummondville.
C’est une employée d’un commerce de la rue Lindsay qui a contacté le Service de sécurité incendie de Drummondville (SSID) pour les aviser qu’elle voyait, au loin, des flammes sortir d’un conteneur de recyclage. Rapidement, l’appel au SSID s’est transformé en feu de commerce, car les flammes avaient commencé à s’attaquer au revêtement extérieur du bâtiment de trois étages.
De plus, d’autres conteneurs à proximité ont commencé à fondre et à s’enflammer. Les sapeurs ont rapidement circonscrit les flammes et ils ont effectué plusieurs vérifications afin de s’assurer que l’incendie ne s’était pas propagé dans les murs.
«Je suis propriétaire d’un des condos qui se trouvent aux étages. Je suis bien heureux que les dommages soient mineurs. Les pompiers ont agi efficacement, ce qui a limité les dégâts. J’ai confiance que la Sûreté du Québec (SQ) puisse faire la lumière sur ce qui aurait pu se passer. L’important, il n’y a pas de blessé dans toute cette histoire», a expliqué Jean-François Tremblay.
En effet, le capitaine du SSID responsable de l’équipe d’intervention a demandé l’assistance de la SQ, car des témoins auraient vu des personnes suspectes s’enfuir tout juste avant l’incendie. Une enquête est en cours.
Évacués, les locataires ont pu rapidement regagner leurs appartements.
Si vous détenez des informations sur cet événement, vous pouvez contacter la Sûreté du Québec, de façon anonyme, au 310-4141.
Un campement détruit par les flammes
Jeudi, en fin de soirée, un petit campement de bûcheron du Chemin de la Longue-Pointe à Saint-Nicéphore a été complètement détruit à la suite d’un incendie qui serait accidentel.
«Je suis passé vers 18 h et tout était correct. Je ne sais bien pas ce qui a pu se passer. On le chauffait un peu, car il y a deux chats dans le camp. J’ai bien peur qu’ils ne s’en soient pas sortis», a raconté le propriétaire.
Même si les pompiers n’ont mis qu’une quinzaine de minutes pour se rendre dans ce coin reculé du secteur du Bec-du-Canard, ils n’ont pu rien faire pour sauver le bâtiment.
Les sapeurs de L’Avenir ont été demandés en renfort, ainsi que les intervenants du SIUCQ qui ont été rapidement libérés de l’intervention.
Les pompiers ont mis un peu plus d’une heure à maîtriser les flammes.
Personne n’a été blessé.
