La CDC met à vendre l’édifice La Marguerite

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Par Louis-Philippe Samson
La CDC met à vendre l’édifice La Marguerite
L’édifice La Marguerite. (Photo : Louis-Philippe Samson)

COMMUNAUTAIRE. La Corporation de développement communautaire Drummond (CDC) a récemment amorcé un processus de mise en vente de l’immeuble La Marguerite, dont elle était propriétaire depuis 2002. D’ici à la vente du vaste bâtiment, la CDC s’affairera à aider les neuf organismes locataires à trouver un nouvel endroit où poursuivre leurs activités.

Pour la directrice générale de la CDC, Amélie Dubreuil, il s’agit de la priorité de l’organisme. «On s’est dit : on va relocaliser notre monde. On est déjà en collaboration avec la SDED [Société de développement économique de Drummondville] pour trouver des locaux qui conviennent aux besoins de nos locataires actuels. Quand ça sera terminé, la CDC pensera à elle», a commenté Mme Dubreuil.

Pour ses propres besoins immobiliers, la CDC étudiera toutes les options, soit d’acheter un immeuble qui conviendra mieux à ses besoins ou de louer un espace. L’organisme croit que d’occuper des locaux plus adaptés lui permettra de mieux remplir sa mission de soutien des groupes communautaires de la MRC de Drummond.

Décision administrative

La vente de l’édifice La Marguerite se veut d’abord un choix administratif. La CDC ne peut plus supporter les frais liés au maintien de l’immeuble. «L’édifice était loin d’être complet au niveau des locations. Ça fait quand même un moment qu’on est dans cette réflexion-là. De façon administrative, ce n’est vraiment pas un édifice rentable. Ça venait gruger sur notre fonds de fonctionnement de l’organisme. On a été en plan de redressement, on a essayé des choses pour garder notre édifice viable, mais on est forcé de constater que ce n’est pas quelque chose de possible dans l’avenir», a expliqué Amélie Dubreuil.

Plusieurs locataires avaient aussi quitté le bâtiment de la rue Brock pour différentes raisons ces derniers temps. «L’édifice était loin d’être plein, parce que la situation des organismes s’est améliorée. Ces dernières années, les équipes de travail sont devenues plus grandes, donc les locaux, que La Marguerite offre, ne leur convenaient plus. C’est parfaitement légitime et on comprend qu’ils préfèrent être dans des locaux plus spacieux, dont ils ont la gestion de leur porte d’entrée», a dit Mme Dubreuil.

L’édifice La Marguerite. (Photo : Louis-Philippe Samson)

L’immeuble avait subi des rénovations jugées nécessaires ces dernières années, mais la CDC ne disposait pas du budget nécessaire pour aller plus loin. «L’édifice ne génère pas des revenus pour pouvoir réinvestir à l’intérieur ou pour faire des rénovations qui seraient demandées. On a toujours maintenu ce qui devait être fait de base, mais c’était à même le budget de fonctionnement de la CDC qu’on devait combler le manque à gagner», a ajouté la directrice générale.

La CDC ne s’est pas donné d’échéancier pour la vente de l’édifice La Marguerite. Bien que son caractère patrimonial soit reconnu par la Ville de Drummondville, le zonage pourrait être retravaillé en fonction des projets du futur propriétaire.

Rappelons que ce bâtiment a fait couler beaucoup d’encre il y a quelques années. Le 8 septembre 2012, de forts vents ont considérablement abîmé la toiture. Des débris avaient alors été retrouvés un peu partout au centre-ville. Plus de 50 % de l’édifice avait dû être refait, ce qui avait obligé les organismes qui s’y trouvaient à se relocaliser pour la durée des travaux.

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