DRUMMONDVILLE. Plus d’une centaine de véhicules ont sillonné les rues de Drummondville afin de témoigner leur appui envers les travailleurs du réseau de la santé, samedi en après-midi.
Sous le coup de 13h, les participants se sont réunis dans le stationnement du centre administratif du Centre de services scolaire des Chênes. Sur la ligne de départ, on retrouvait autant des berlines que des semi-remorques. Dans tous les cas, c’est un sourire qui figurait sur le visage des conducteurs.
«Pour nous, c’est important d’encourager le personnel de la santé. On leur lève notre chapeau. Ils travaillent jour et nuit. Ça vaut la peine de prendre un peu de notre temps pour leur démontrer notre solidarité», clame Réal Gaudet, accompagné de sa conjointe.
Le retraité Jacques Letendre était du même avis. «C’est intéressant que l’événement soit à Drummondville, souligne-t-il. J’ai un passé médical plus difficile et je veux encourager le personnel dans les hôpitaux, sans oublier ceux dans les CHSLD et les RPA.»
La première destination était l’hôpital Sainte-Croix. Par la suite, les voitures ont poursuivi leur chemin au Centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) Frederick-George-Heriot.
Dominique Patenaude, une participante, était ravie de constater la popularité de l’événement. «Je suis préposée aux bénéficiaires au CIUSSS MCQ. C’est le fun de savoir qu’on est supportés par les gens de la population, en plus des membres du réseau.»
Cette dernière tenait à être présente pour soutenir ses collègues dans le milieu. «Certains d’entre eux se font couper leurs vacances et leurs heures de travail augmentent. Je ne cautionne pas ça. On a des besoins et on aimerait se faire respecter et avoir de bonnes conditions de travail», soutient-elle.
Le parcours s’est terminé devant la résidence pour personnes âgées Les Terrasses de la Fonderie. Sirènes et klaxons étaient au rendez-vous pour accueillir une poignée d’employés qui se trouvaient à l’extérieur.
«Aujourd’hui, on a eu une réponse claire. La population est avec nous. On a vu des personnes qui provenaient de l’extérieur de la région, comme Montréal, Québec et Laval. Ça nous donne beaucoup d’énergie. En temps de pandémie, ça fait chaud au cœur de voir qu’on n’est pas tout seuls là-dedans après des mois à tout donner», conclut Pascal Bastarache, président du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS de la Mauricie et du Centre du Québec.
