Anahita Norouzi et Clément de Gaulejac sont les lauréats de la Fondation Grantham

Anahita Norouzi et Clément de Gaulejac sont les lauréats de la Fondation Grantham
Le pavillon de la Fondation Grantham est situé à Saint-Edmond-de-Grantham. (Photo : Ghyslain Bergeron)

SAINT-EDMOND-DE-GRANTHAM. L’artiste iranienne Anahita Norouzi et l’illustrateur montréalais Clément de Gaulejac sont les récipiendaires des prix de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement pour l’année 2021.

Anahita Norouzi est une artiste multidisciplinaire irano-canadienne de Montréal. Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia, elle s’intéresse aux questions de déplacement en lien avec des notions comme celles de l’apatridie et de l’hybridité.

Depuis deux ans, en collaboration avec le Centre de recherche sur la biodiversité de l’Université de Montréal, elle développe un projet de recherche sur les dimensions écologiques, culturelles et sociales des questions migratoires sous l’angle des plantes non indigènes qui sont apparues au Québec dans le prolongement des flux migratoires des populations.

Sur le plan artistique, ses travaux intègrent la photo, la vidéo, la sculpture, l’installation, le texte et les dossiers d’archive. La Fondation accorde une bourse de création de 10 000$ à l’artiste, assortie d’une résidence d’un mois au pavillon de la Fondation.

Artiste, illustrateur et auteur de plusieurs livres, Clément de Gaulejac vit à Montréal. En 2017, il a soutenu, dans le programme Étude et pratique des arts à l’Université du Québec à Montréal, une thèse intitulée Tu vois ce que je veux dire? Illustrations, métaphores et autres images qui parlent.

Depuis quelques années, les questions environnementales sont au cœur de son travail. Cette préoccupation s’exprime notamment sous la forme de l’affiche politique et de l’exposition.

Dans le cadre de sa résidence d’un mois à la Fondation Grantham, Clément de Gaulejac écrira un article visant à mettre en lumière, analyser, voire remettre en question un certain nombre d’images visuelles et de métaphores servant à représenter la question écologique. La Fondation Grantham lui accorde une bourse de recherche de 5000$.

Piloté par Johanne Lamoureux, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Muséologie citoyenne, le jury d’attribution des bourses, réunissait les expertises de Sophie Bélair-Clément, artiste et professeure à l’Université du Québec en Outaouais, Jean-François Bélisle, directeur et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette, Suzanne Paquet, directrice du Département d’histoire de l’art et d’études photographiques de l’Université de Montréal et Bénédicte Ramade, critique, chercheure et commissaire indépendante spécialiste des enjeux de l’anthropocène.

Le pavillon de la Fondation a été conçu par l’architecte Pierre Thibault. Il est situé au bord d’une petite rivière, dans un boisé, à l’orée d’une forêt à Saint-Edmond-de-Grantham. Le site est à l’image des boisés et des forêts mixtes qu’on retrouvait au Québec au début du siècle dernier. (EL)

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