L’ensemble des résidents en CHSLD vaccinés d’ici deux semaines

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Par Cynthia Martel
L’ensemble des résidents en CHSLD vaccinés d’ici deux semaines
(Photo : Ghyslain Bergeron)

COVID-19. Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec prévoit vacciner l’ensemble des résidents en CHSLD de son territoire d’ici la fin janvier. La vaccination dans les résidences privées pour aînés pourrait quant à elle commencer au début février.

C’est ce qu’a précisé la directrice régionale de la santé publique, Dre Marie-Josée Godi, mercredi en vidéoconférence.

À ce jour, 5501 citoyens du territoire du CIUSSS MCQ – principalement des travailleurs de la santé et des résidents en CHSLD – ont reçu une première dose du vaccin.

«Nous en sommes à notre quatrième semaine. Je suis très satisfaite, car l’opération se déroule très bien. Les plages horaires se comblent à 100 % et avant le dernier arrivage de vaccins en provenance de Pfizer aujourd’hui (2925 doses), nous avions octroyé 90 % des doses reçues. De plus, d’autres doses de Moderna sont attendues d’ici la fin de la semaine, soit environ 1800», a-t-elle fait savoir.

Par ailleurs, la directrice de la santé publique a affirmé avoir confiance aux vaccins, et ce, même si certains résidents vaccinés au Centre d’hébergement Cloutier de Trois-Rivières ont contracté la COVID-19 au cours des derniers jours.

«D’abord, j’aimerais rappeler que selon nos connaissances actuelles et les études mondiales, le vaccin offre une protection de 90 % au 14e jour suivant la première dose et 95 % après la deuxième. De plus, l’objectif de la vaccination est de limiter les décès et la sévérité de la maladie. La grande majorité des résidents du centre Cloutier, soit 154 sur 160, et 50 % du personnel avaient été vaccinés dans la semaine du 29 décembre. À l’heure actuelle, considérant le nombre de résidents atteints, il est encore trop tôt pour nous de conclure que la protection du vaccin n’est pas optimale. En fait, il y a présentement quatre résidents malades, ce qui donne une proportion de 2,5 %, donc on est loin du 10 % de l’échec vaccinal établi. De plus, ce que j’observe, c’est que ces résidents, qui ont plusieurs comorbidités, présentent des symptômes légers. Donc pour ma part, je ne suis pas inquiète», a-t-elle fait valoir.

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