Une année remplie de défis imprévus à Saint-Félix-de-Kingsey

Jean-Claude Bonneau
Une année remplie de défis imprévus à Saint-Félix-de-Kingsey
Thérèse Francoeur. (Photo : Photo gracieuseté)

REVUE DE L’ANNÉE. Tout au long de la dernière année, les dirigeants de Saint-Félix-de-Kingsey ont dû faire face à des défis imprévus. C’est du moins le constat qu’a fait la mairesse Thérèse Francoeur.

«Notre priorité a été de s’assurer à nos citoyens d’avoir le nécessaire pour passer à travers la première vague de la pandémie et, par la suite, la 2e vague. Nos citoyens, nos commençants et nos industriels se sont montrés très solidaires les uns des autres, tant par leur appui que par leur créativité ou leur bénévolat. Certes il a fallu changer nos façons de faire. Malgré cette fameuse pandémie, nous avons quand même travaillé à améliorer le bien-être de nos citoyens et nous avons également tenté d’améliorer nos infrastructures», lance d’entrée de jeu Mme Francoeur.

Des accomplissements

Au niveau des réalisations, la mairesse a tracé le bilan suivant.

Des sommes importantes de plus de 800 000 $ ont été investies pour l’amélioration du réseau routier, avec du rechargement et de l’asphaltage dans les chemins de campagnes et les rues du village.

Dans une continuité de mettre en place des actions pour le développement durable, la Municipalité a installé des abreuvoirs dans le parc du village et au Centre Eugène-Caillé.

Même si les activités de sensibilisation pour le compostage domestique et la journée dédiée à l’environnement ont dû être annulées à cause de la pandémie, activités qui, on l’espère, seront de retour en 2021,  il a été possible de ramasser à nouveau les feuilles mortes des citoyens pour en faire du compostage et ainsi diminuer le tonnage de déchets. Les dirigeants ont aussi commencé à mettre en place un projet d’étiquettes afin de diminuer le tonnage des bacs de déchets. Tous les bacs devront dorénavant avoir une étiquette spécifique donnée par la Municipalité, pour être ramassés. Au cours de l’année, la Société de développement économique de Drummondville a accompagné certaines des industries de Saint-Félix pour l’implantation de pratiques d’affaires écoresponsables et de technologies propres. L’idée générale était de profiter de ce projet pour améliorer la compétitivité des entreprises du Centre-du-Québec en réduisant leurs coûts de matières premières, d’énergie et de gestion des déchets.

Parmi les autres points qui ont retenu l’attention des citoyens, il y a eu la vente de l’épicerie du village qui dessert depuis plus de 70 ans la population de Saint-Félix et des environs tout en offrant un service de première importance pour la vitalité de la municipalité et les 20 ans d’existence du Félix, le journal local qui est réalisé par de nombreux bénévoles. Au fil des ans, Le Félix a mérité plusieurs prix de l’Association des médias écrits communautaires du Québec, dont le dernier prix remis à Daniel Rancourt dans la catégorie «Textes des journaux à petits tirages».

Mme Francoeur a également rappelé que la dernière année se voulait la 3e année de l’évaluation foncière, rôle mis en place en 2018.  «Cette décision de passer de 6 à 3 ans avait demandé une bonne réflexion de la part des membres du conseil municipal mais ce changement en valait la peine. Cette façon de faire permet de diminuer de façon significative l’augmentation, entre autres, de l’évaluation foncière des résidences.

À cause de l’augmentation constante des prix de l’immobilier qui ne cesse de monter en flèche dans certaines régions, ce changement aide à garder une certaine stabilité au niveau de la taxation pour les citoyens.

Nous continuons d’attirer des gens de partout au Québec qui viennent s’installer dans notre municipalité. À preuve, les taxes de mutation perçues sont passées en deux ans de 30 000 $ à 96 000 $. À Saint-Félix, on retrouve de tout, des services, des commerces, des industries et surtout de bons emplois», conclut la mairesse Francoeur. (JCB)

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