Biogivre fournira la glace sèche pour les vaccins contre la COVID-19

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Par Louis-Philippe Samson
Biogivre fournira la glace sèche pour les vaccins contre la COVID-19
Mélanie Beaudoin, présidente de Biogivre, est très fière de pouvoir fournir la glace sèche qui servira à la conservation des vaccins contre la COVID-19. (Photo : Louis-Philippe Samson)

VACCINATION. L’entreprise drummondvilloise Biogivre sera le fournisseur de la glace sèche qui servira à la conservation des doses du vaccin développé par Pfizer sur les sites de vaccination. Il s’agit d’un contrat d’un an et une année d’option.

Biogivre produira la glace sèche pour le Québec, les provinces des maritimes et une partie de l’Ontario. Au cours des prochains jours, des tests de durabilité du produit seront faits afin de mieux prévoir les besoins lorsque les premières doses de vaccin arriveront au Canada dès la semaine prochaine.

Pour la présidente et propriétaire de l’entreprise, Mélanie Beaudoin, ce contrat représente une source de fierté. «C’est une fierté pour nous que le gouvernement encourage une entreprise locale comme nous au lieu d’une multinationale. J’ai confiance en mon équipe, on va relever le défi», a commenté Mme Beaudoin.

Le contrat ne peut être chiffré puisque les besoins sont inconnus et évolueront au fil de l’avancement des campagnes de vaccination. Il s’agit d’un carnet de commandes qui a été ouvert auprès de l’entreprise.

Un défi logistique

La glace sèche, aussi appelée glace carbonique, fonctionne selon le même principe que le gaz carbonique qu’on retrouve dans les boissons gazeuses. Puisque le gaz est à l’état solide, il affiche une température avoisinant les -80 degrés Celsius. Plus il se retrouve en grande quantité, plus il prendra de temps à se sublimer. Donc, plus la quantité diminue, plus la sublimation s’effectuera de façon exponentielle.

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Ce sont des morceaux de glace sèche comme ceux-ci qui seront utilisés pour le vaccin de la COVID-19.

Cette caractéristique de la glace sèche cause un certain défi de logistique. Biogivre ne peut pas produire d’avance des quantités de glace puisqu’elle ne peut pas être conservée. «Le défi pour nous est qu’il faut attendre les commandes avant de produire puis livrer la marchandise », a commenté Mélanie Beaudoin.

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