La Tablée populaire : pour y trouver une famille

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Par Louis-Philippe Samson
La Tablée populaire : pour y trouver une famille
Sylvain Latreille se montre très reconnaissant du soutien que lui a apporté la Fondation de la Tablée populaire. (Photo : Ghyslain Bergeron)

TÉMOIGNAGES. Malgré les défis et les difficultés qui peuvent se mettre sur leur chemin, les gens qui fréquentent la Tablée populaire ont tous ce même sourire au visage. Ils savent qu’aucun jugement ne sera porté sur eux une fois sur place et qu’ils seront accueillis comme un membre de la famille.

Sylvain Latreille a fait appel aux services de la Fondation de la Tablée populaire tout récemment. Le Drummondvillois avoue que certaines décisions prises par le passé ne l’ont pas toujours bien servi. Cependant, l’aide offerte par L’Ensoleilvent et la Tablée populaire l’ont beaucoup aidé. «Ici, j’y trouve une grande amitié de gens que je connais très peu et même pas du tout. Il y a une ambiance de famille. Tout le monde se parle, tout le monde se comprend et tout le monde s’aime», a commenté l’homme de 56 ans.

Chaque personne qui s’y retrouve partage le fait qu’ils ne sont pas très fortunés et qu’ils ont choisi de demander l’aide nécessaire pour améliorer leur situation. À partir de là, les liens se créent plus facilement malgré une pandémie mondiale. «On est tous dans la même situation. On a un lien, malgré la distanciation, qui existe entre nous. C’est quelque chose de bénéfique pour nous, en plus de recevoir des repas. Le sourire que ces gens-là nous offrent, malgré le masque, on voit derrière qu’ils sont contents de nous voir», a ajouté M. Latreille.

C’est l’atmosphère joviale de l’endroit qui motive M. Latreille à revenir. Les occasions de rencontrer étant plus rares, ce qu’offre la Tablée populaire devient précieux pour lui. «Ça me permet de verbaliser au lieu de me refermer sur moi-même dans ma petite chambre. Je viens socialiser avec les gens et ça sort le méchant. Le danger est de s’enfermer sur soi-même et ne plus être capable de s’en sortir», a expliqué Sylvain Latreille.

«L’alcool et la drogue m’ont conduit dans le mauvais chemin. Aujourd’hui, si je peux conseiller de jeunes hommes ou de jeunes femmes à ne pas suivre mon exemple, ça serait un pas dans la bonne direction pour moi de sauver quelques personnes», a ajouté Sylvain Latreille.

Des intervenants à l’écoute

Carmen, une utilisatrice régulière des services de la Tablée, sait qu’elle y trouvera toujours une oreille attentive à ses tracas. «Ils sont plusieurs intervenants et si on vit quelque chose dont on veut parler, il y a toujours quelqu’un pour nous écouter», a-t-elle confié.

Carmen se réjouit de pouvoir occuper son temps des Fêtes avec la Tablée populaire. (Photo : Ghyslain Bergeron)

La femme de 60 ans salue également la capacité d’adaptation de l’organisme en ces temps de pandémie. «Je ne suis pas inquiète pour les activités du temps des Fêtes. Ils sont tout le temps débrouillards et innovateurs. Il travaille pour nous autres», a-t-elle affirmé.

Les deux utilisateurs se montrent très reconnaissants du travail et de l’aide qu’offrent autant la Fondation de la Tablée populaire que les autres organismes de la région. Pour eux, ces organismes sont essentiels et leur travail doit être reconnu et remercié.

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