Opération policière à Saint-Germain : un canular

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Par Ghyslain Bergeron
Opération policière à Saint-Germain : un canular
Un policier armé d'une arme longue. (Photo Ghyslain Bergeron) (Photo : Ghyslain Bergeron)

FAITS DIVERS. La vaste opération policière de la Sûreté du Québec (SQ) déployée mercredi après-midi, près de l’école primaire Jésus-Adolescent/des Horizons à Saint-Germain, a été déclenchée à la suite d’un canular de la part de deux élèves.

C’est vers 15 h que toute l’opération s’est mise en branle à la suite du signalement de deux témoins (élèves) qui affirmaient avoir vu une personne suspecte avec possiblement une arme à la main près de l’école Jésus-Adolescent/des Horizons.

La direction de l’établissement a rapidement mis en place le plan prévu pour barricader les élèves afin d’assurer leur sécurité.

Il n’en fallait pas plus pour qu’au moins 11 voitures de patrouille et quelques enquêteurs débarquent en trombe sur la rue Saint-Édouard afin de sécuriser les lieux et tenter d’épingler la personne suspecte.

Arme à la main, les policiers couraient dans tous les sens à la recherche d’une femme vêtue d’un gilet ou un manteau rouge.

Des parents inquiets au début de l’intervention. (Photo Ghyslain Bergeron)

Au même moment, d’autres policiers fouillaient les moindres recoins de l’école. Dehors, des parents étaient déjà sur place ou arrivaient avec un regard inquiet en tentant d’obtenir des informations de la part des autorités ou des curieux qui flânaient sur les lieux.

Toujours dans un souci de sécurité, des agents de la SQ ont aussi procédé à l’inspection de l’école Roméo-Salois, barricadée à son tour en raison de la proximité et l’ignorance de la gravité de la situation.

C’est seulement après environ deux heures, et après l’inspection d’autres bâtiments comme l’église, le centre communautaire et des aires de jeux du secteur, que les élèves ont pu sortir de l’école pour aller rejoindre leurs parents ou monter à bord des autobus scolaires qui accusaient un retard. La situation a semé l’inquiétude chez plusieurs parents qui ne voyaient pas l’autobus arriver à l’heure prévue.

«Après avoir rencontré les deux jeunes, les policiers ont finalement eu leurs aveux comme de quoi que c’était une histoire inventée», a expliqué la sergente Audrey-Anne Bilodeau de la SQ.

Compte tenu des émotions que cet événement a pu générer, le Centre de services scolaire des Chênes déploiera, dans les prochaines heures, des ressources nécessaires dans les deux écoles, afin de supporter les élèves qui en ressentiront le besoin.

Reste à savoir quelles seront la ou les sanctions qui pourraient être imposées à ces élèves mineurs.

Les élèves sont sortis lentement et dans le calme après l’événement. (Photo Ghyslain Bergeron)
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