NATIONAL. Le premier ministre du Québec François Legault reconnaît que la pandémie a un impact sur la santé mentale de la population et il regarde la possibilité d’assouplir les restrictions sanitaires quant aux rencontres individuelles.
«Je comprends très bien qu’il y a des personnes qui développent toutes sortes de problèmes de santé mentale parce que ça fait un bon bout de temps qu’ils ne peuvent pas voir d’autres personnes», soutient-il en conférence de presse jeudi, accompagné du directeur national de la santé publique du Québec, Dr Horacio Arruda, et du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.
«J’ai demandé à mon équipe de regarder la possibilité d’un assouplissement qui serait pour des rencontres individuelles. Un jeune pourrait rencontrer un autre jeune. Une personne à la fois», complète-t-il.
Le premier ministre souhaite entre autres pallier la solitude chez les étudiants. «Je vois le cas des étudiants au collégial ou à l’université qui sont en cours à distance depuis plusieurs mois et qui habitent chez leurs parents. On ne peut pas dire qu’ils sont seuls, mais si leurs parents travaillent, ils sont seuls durant le jour. Ils manquent vraiment l’opportunité de voir leurs amis.» En ce moment, une personne seule peut recevoir un visiteur d’une autre adresse.
En revanche, M. Legault garde sa position quant aux rassemblements dans les zones rouges. «On ne pense pas que c’est une bonne idée d’ouvrir les restaurants, les gyms et les salles de spectacle. Ce sont des opportunités de rassemblements et d’infections de plusieurs à la fois», indique-t-il.
Le premier ministre a rappelé que le bilan de certaines régions du Québec se détériore, comme au Saguenay–Lac-Saint-Jean et dans le nord de Lanaudière. Dans le cas de Montréal et Québec, la situation s’améliore.
Un peu plus tôt, la directrice générale de la santé publique de Montréal, Dre Mylène Drouin, a formulé des recommandations pour assouplir les règles sanitaires dans la métropole.
