Retour au boulot dans la bonne humeur (photos)

Retour au boulot dans la bonne humeur (photos)
Les sourires étaient nombreux sur les visages des joueurs des Voltigeurs, qui ont pris part à une première séance d’entraînement après une quarantaine de 14 jours. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Les sourires étaient légion sur la glace du Centre Marcel-Dionne, mercredi après-midi. Après une période d’isolement de deux semaines en raison d’une éclosion de COVID-19, près d’une quinzaine de joueurs des Voltigeurs ont repris leurs activités en participant à une première séance d’entraînement.

«Enfin!», s’est exclamé le capitaine Xavier Simoneau lors d’un entretien téléphonique peu après sa sortie de la patinoire.

Xavier Simoneau. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Juste d’être de retour à l’aréna, c’est quelque chose de gros pour nous, a ajouté le vétéran de 19 ans. On aime ça jouer au hockey. En quarantaine, les gars ont trouvé le temps long. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu en personne. Ça fait du bien de se revoir.»

Un discours repris par l’entraîneur-chef Steve Hartley, qui avait aussi hâte de rechausser les patins que ses protégés. «Pour moi, une journée à l’aréna est une bonne journée. Quand on regarde tout ce qui passe au Québec et dans le monde, on peut se considérer chanceux de faire ce qu’on aime. On ne peut pas jouer de matchs pour l’instant, mais on peut pratiquer et avoir du plaisir sur la patinoire. Ce n’est pas donné à tout le monde en ce moment.»

En plus de passer du temps avec sa conjointe et ses deux jeunes filles, le pilote de la formation drummondvilloise a profité de ce confinement pour regarder plusieurs matchs disputés dans les Maritimes.

Steve Hartley. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Je suis passionné par le hockey, mais il y a du monde dans de pires situations que la nôtre. On ne pouvait pas se plaindre», a fait valoir l’homme de hockey, qui a vu son adjoint Mathieu Turcotte quitter ses fonctions en raison des risques reliés à ses problèmes de santé.

En ce qui concerne les joueurs des Voltigeurs ayant ressenti des symptômes du virus pendant leur confinement, ils devront subir une batterie de tests médicaux avant de recommencer l’entraînement. Il s’agit d’une mesure du nouveau protocole de retour au jeu de la LHJMQ.

Des matchs dans une bulle

Alors que les équipes situées en zone jaune et orange ont déjà repris l’action, le dernier match des Voltigeurs remonte à il y bientôt quatre semaines. Malgré cette pause forcée, les joueurs des Voltigeurs sont convaincus de retrouver leur rythme assez rapidement. Ceux qui ont été testés négatifs ont d’ailleurs suivi un programme d’entraînement à la maison pendant leur quarantaine.

Kaylen Gauthier. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Au début de la pratique, on avait les jambes plus lourdes. On cherchait notre souffle, mais ça va revenir, s’est dit d’avis Simoneau, qui a été nommé attaquant du mois d’octobre dans la LHJMQ. Les embûches font partie du hockey. Pour nous, ça ne change rien. On n’a pas perdu notre façon de travailler. On doit simplement reprendre nos bonnes habitudes de travail.»

À ce sujet, le projet de bulle sanitaire pour les sept équipes de la LHJMQ situées en zone rouge continue d’avancer. Selon le quotidien sherbrookois La Tribune, cet événement serait disputé du 10 au 22 novembre, au Centre Vidéotron de Québec ou au Centre Gervais Auto de Shawinigan. La Santé publique étudie actuellement le dossier, qui nécessiterait un investissement important de la part des concessions impliquées.

«On sait que la Ligue travaille fort pour nous permettre de jouer, a affirmé Xavier Simoneau, qui s’envolera bientôt pour le camp de sélection de l’équipe canadienne junior. De notre côté, on doit se concentrer sur ce qu’on peut contrôler, c’est-à-dire pratiquer et retrouver notre forme de match. Peu importe la manière dont ce retour au jeu va se faire, on va être prêts.»

«On souhaite que ce projet fonctionne, mais on prend ça une journée à la fois, a renchéri Steve Hartley. Pour l’instant, on est simplement heureux de pouvoir pratiquer. On forme une jeune équipe. On va en profiter pour faire progresser nos jeunes au quotidien. Le jour où on va nous dire qu’on peut jouer des matchs, on va être prêts.»

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