Une saison estivale réussie pour le Marché public de Drummondville

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Une saison estivale réussie pour le Marché public de Drummondville
Le Marché public de Drummondville. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

ALIMENTATION. Aujourd’hui marque la dernière journée de la saison estivale du Marché public de Drummondville. Même s’il y a eu une légère baisse d’achalandage, les ventes se sont révélées abondantes grâce à l’engouement pour l’achat local.

«La saison était au-delà de nos attentes. Avec la proposition du gouvernement d’encourager les producteurs et les éleveurs du Québec, ça a eu une belle répercussion pour le marché à Drummondville», s’exclame Jean-François Phaneuf, président de la coopérative du Marché public.

Le site peut accueillir 60% de sa capacité d’accueil, question de respecter la distanciation physique. «On a été limité dans le nombre de clients qu’on peut accepter. On a moins de clients qu’en temps normal, mais l’achat est beaucoup plus important. On voit les clients moins souvent parce qu’ils viennent pour acheter des provisions pour deux ou trois semaines», explique M. Phaneuf.

Contrairement aux années précédentes, l’achalandage est constant lors de la journée. «Au début de la COVID-19, il y avait des files d’attente pour entrer au marché. On proposait aux gens de venir à des périodes plus tranquilles. Les clients ont compris que s’ils viennent tôt le matin ou plus tard dans la journée, il y a moins de monde. Finalement, il y a toujours quelqu’un dans le Marché public», soutient-il.

Mesures sanitaires

L’implantation des mesures sanitaires a été tout un défi. «Depuis le début, il y a eu beaucoup d’amélioration et d’évolution. Dans les premiers temps, on était comme à l’armée. Il fallait avertir les gens de se laver les mains, de laver leur panier et de suivre les deux mètres. Puisqu’on est là-dedans depuis plusieurs mois, les gens ont compris.»

L’équipe fait preuve de rigueur sur le plan sanitaire, et ce, depuis le début de la pandémie. «Toutes les semaines, on a une réunion avec le conseil d’administration avec la gestion sanitaire du Marché public. On a passé de zone jaune, orange à rouge. Pour nous, c’est une nouvelle adaptation à chaque fois.»

Malgré la présence des mesures sanitaires, le Marché public tente de garder un lien de proximité entre le client et le commerçant. Le tout s’avère assez complexe. «On n’est plus capable de donner la même expérience de courtoisie avec le client. Au Marché public, il est agréable de rencontrer le propriétaire. Avec la distanciation sociale, les masques, les gants et les plexiglas, le côté chaleureux s’est perdu. En même temps, c’est compréhensible et notre clientèle réagit bien», avoue M. Phaneuf, en saluant la collaboration des visiteurs.

Main d’œuvre

La main d’œuvre est un enjeu important qui n’a pas épargné le Marché public. «C’est partout comme ailleurs, autant pour les producteurs qui font de la récolte dans les champs que pour faire de la vente. Ça a été plus compliqué cet été que les autres étés, indique le président de la coopérative. Au Marché public, la main-d’œuvre étudiante n’était pas au rendez-vous. Habituellement, ce sont eux qui viennent donner un coup de main pendant l’été. Au moins, on avait notre personnel à l’année pour nous aider.»

Quoi qu’il en soit, l’équipe reste confiante pour la saison hivernale qui s’amorce dès la semaine prochaine. «On espère qu’elle va être aussi bonne que cet été. On ne voit pas pourquoi ça changerait. La demande est bonne et on est complet à l’intérieur», conclut M. Phaneuf.

Pour les intéressés, les portes du site seront ouvertes le vendredi de 7h à 18h et le samedi de 9h à 16h.

Partager cet article