Legault compare la situation du Québec à celle dans le monde

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Par Cynthia Martel
Legault compare la situation du Québec à celle dans le monde
Le premier ministre François Legault. (Photo : Capture d'écran Facebook)

NATIONAL. Alors que la situation reste stable au Québec depuis un mois, la pandémie liée à la COVID-19 s’aggrave dans le monde. En point de presse jeudi, le premier ministre François Legault a exhorté les Québécois à continuer de faire des sacrifices, lesquels contribuent à les préserver du pire.

«Il faut que tous les Québécois prennent conscience que la situation est critique. Le monde ne s’en va pas dans le bon sens pour ce qui est de la COVID-19», a-t-il affirmé, flanqué du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de santé publique du Québec, Horacio Arruda.

Depuis environ un mois, le Québec demeure sur le même plateau de 1000 cas par jour, résultat des efforts de la population ces dernières semaines.

«C’est élevé, mais en même temps, c’est sous contrôle», a-t-il indiqué.

Le premier ministre a tenu à faire des comparaisons avec les États-Unis et la France pour illustrer la gravité de la situation et souligner que la population n’est pas à l’abri si elle ne reste pas prudente.

«Hier, aux États-Unis, il y a eu 80 000 nouveaux cas, c’est deux fois plus qu’au Québec, toute proportion gardée. En France, ce sont 36 000 cas hier, c’est cinq fois plus que nous autres, toute proportion gardée. Et quand on regarde dans l’ensemble du monde, pour la première fois hier, on a dépassé les 500 000 nouveaux cas en 24 heures. Donc la situation est vraiment en train de s’aggraver à grandeur de la planète».

S’il comprend la frustration des propriétaires de bars, de restaurants et de centres d’entraînement, M. Legault rappelle que ces mesures ont été prises pour limiter au maximum les contacts.

«On a mis en place des sacrifices, des mesures, mais faut regarder la conséquence si on ne [les] met pas en place. Aujourd’hui, on a encore 25 nouveaux décès, c’est pour ça qu’on demande de faire ces sacrifices-là. Je sais que c’est dur ce qu’on demande aux Québécois, mais les mesures ne sont pas plus dures qu’ailleurs dans le monde. Le seul remède qu’on a, c’est de s’entraider, s’épauler et de travailler ensemble à s’en sortir ensemble», insiste-t-il.

Touchant un mot de la campagne nationale annuelle du coquelicot de la Légion Royale Canadienne qui débutera demain, le premier ministre a mis en perspective les sacrifices que les citoyens québécois font présentement en rappelant «que les sacrifices qu’on a demandés aux générations précédentes pour protéger nos droits et notre démocratie étaient plus demandant de ce qu’on a actuellement.

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