Legault demeure inquiet, même si les cas se sont stabilisés

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Par Emmanuelle LeBlond
Legault demeure inquiet, même si les cas se sont stabilisés
François Legault en conférence de presse, jeudi. (Photo : capture d'écran)

COVID-19. Le premier ministre François Legault considère que la situation sanitaire demeure «inquiétante», même si la progression de la pandémie de COVID-19 s’est stabilisée depuis les dernières semaines.

Rappelons que depuis les trois dernières semaines, le bilan quotidien a atteint un plateau d’environ 1000 cas par jour. Le premier ministre du Québec mentionne qu’il ne faut pas tenir la situation pour acquise. «On ne peut pas supporter 1000 cas par jour. Notre réseau de la santé ne peut pas supporter ces conséquences», dit-il, en précisant que le nombre d’hospitalisations et de décès continue d’augmenter.

Le premier ministre du Québec insiste sur le fait que la situation s’aggrave à travers le monde. «Si on regarde les trois pays qui nous ressemblent le plus, c’est-à-dire les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, on voit que la situation est pire qu’ici à tous les niveaux.»

Dans tous les cas, il faut réduire tout contact social, réitère M. Legault. «Il ne faut pas se demander comment on doit contourner les consignes. Il faut se demander comment on peut éliminer tous les contacts qui ne sont pas absolument nécessaires.»

En ce sens, l’homme politique recommande aux Québécois de prioriser le télétravail. «Il y a beaucoup de gens qui font du télétravail, mais il faudrait qu’il y en ait encore plus qui fassent du télétravail. Il y a des contacts sur les lieux de travail. Ce sont des endroits où il y a des infections.»

L’important est de ne pas baisser la garde, affirme-t-il. «Dans les prochaines semaines et les prochains mois, l’hiver va arriver. Il va avoir la saison de la grippe. Ça va s’ajouter. Ça ne va pas s’améliorer.»

D’ailleurs, la réouverture des restaurants en zone rouge est un risque élevé, soutient-il. «Il y a des personnes qui ne vont pas toujours respecter le deux mètres. Ce n’est pas la faute des propriétaires de restaurant, mais si on décidait d’ouvrir les restaurants demain matin, on augmenterait le risque que la propagation augmente. Aujourd’hui, il faut faire le contraire.»

En terminant, le premier ministre a indiqué qu’au cours de la semaine prochaine, son gouvernement annoncera quelles seront les mesures qui seront appliquées après le 28 octobre.

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