Le Bloc québécois souligne la fin de sa première année

Le Bloc québécois souligne la fin de sa première année
Yves-François Blanchet et Martin Champoux. (Photo : Gracieuseté)

POLITIQUE. Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet ainsi que le député de Drummond Martin Champoux, ont salué les actions de l’équipe parlementaire à l’occasion du premier anniversaire de l’élection fédérale de 2019.

«Le Bloc québécois a livré aux Québécois ce que nous avions promis : un engagement sans équivoque pour les intérêts du Québec, soutient Yves-François Blanchet. Cette confiance des Québécois dans une nouvelle génération du Bloc était inespérée, et je crois que nous avons été dignes de cette confiance. Revenus en force à la Chambre des communes pour représenter la nation québécoise, nous avons mis de l’avant sa différence, ses valeurs, sa langue et son économie. Nous avons fait la promotion de nos régions entreprenantes, innovantes et riches de nos ressources et de notre énergie propre. C’est ce que nous avons fait avec rigueur et cohérence et c’est ce que nous continuons de faire avec notre plan de relance et notre réponse aux défis posés par la pandémie.»

Le Bloc québécois soutient s’être montré proactif et constructif avec le gouvernement dès le début de la crise afin d’assurer la sécurité de la population et améliorer le soutien financier offert. Le Bloc est notamment derrière le principe de la subvention salariale, de l’accès élargi au compte d’urgence pour les entreprises, de la création du programme d’aide au loyer commercial et de la nette amélioration de la PCU.

«En temps de crise, nous avons collaboré afin de faire des gains pour la population. Nous attendons toutefois avec impatience les détails de la réponse à notre demande de soutien aux entreprises pour leurs frais fixes. Les travailleurs et les PME doivent être adéquatement soutenus, puisque c’est à travers eux que l’économie reprendra», a affirmé Martin Champoux.

La santé

En pleine crise de santé publique, le Bloc québécois a fait de la hausse des transferts en santé son cheval de bataille, portant ainsi un rare consensus du Québec et des provinces canadiennes. «Si l’Alberta et le Québec sont d’accord sur un tel enjeu, ça doit être d’une évidence désarmante. En effet, alors que les coupes dans les transferts ont aggravé la crise et que les besoins sont de plus en plus criants, Ottawa s’entête à refuser toute forme de hausse. Ce n’est pas un enjeu théorique : la santé et souvent la vie des gens dépendent de la capacité des provinces à leur offrir des services de qualité», a expliqué le député Champoux.

Depuis le début du présent mandat, le Bloc québécois exige une augmentation de 110 $ par mois de la pension de la Sécurité de vieillesse pour tous les aînés dès 65 ans. Il s’oppose à la proposition libérale de créer deux classes d’aînés en bonifiant le soutien des 75 ans et plus seulement. M. Blanchet poursuivra également la lutte pour que les personnes atteintes de maladies graves comme le cancer aient droit à 50 semaines de prestations spéciales d’assurance-maladie. «On n’abandonnera pas les aînés à qui nous devons tant, ni les personnes qui se battent pour leur santé. C’est au cœur de notre engagement politique», a soutenu Martin Champoux.

Environnement et agriculture

Dans le dossier de l’environnement, le parti a déposé deux projets de loi majeurs afin que le Canada atteigne ses cibles de l’Accord de Paris, et qu’il respecte la souveraineté environnementale du Québec.

«L’environnement n’est pas un enjeu superflu en temps de pandémie : il est la voie rapide pour en sortir! La relance par les technologies et énergies propres est une occasion en or pour l’économie de nos régions. C’est à travers l’innovation et la transformation de nos richesses que nos entreprises pourront prospérer dans l’avenir», a soutenu le député Champoux.

Pour ce qui est de l’agriculture, le Bloc québécois a fait de la pleine indemnisation des producteurs sous gestion de l’offre une condition à son appui au gouvernement Trudeau. «C’est révélateur de notre engagement envers nos agriculteurs», a insisté le député de Drummond. Le parti a également tenté d’amener des solutions au manque criant de main-d’œuvre agricole amplifié par la mauvaise gestion libérale des frontières pendant la pandémie. Le Bloc s’est tenu aux côtés des agriculteurs pour exiger que le gouvernement fédéral prenne au moins en charge les quarantaines et qu’il assouplisse les critères du programme de travailleurs étrangers temporaires. Nous insistons et attendons…»

Accords commerciaux

Par ailleurs, le Bloc rappelle qu’il a déposé un projet de loi pour protéger une fois pour la gestion de l’offre. «Les négociations ratées de l’ACEUM nous ont pratiquement coûté notre système, en plus de plomber l’industrie du bois d’œuvre et de mettre en danger le secteur québécois de l’aluminium. Nous nous sommes battu bec et ongle et nous avons réussi à sauver cette dernière. La nonchalance du Canada face à la protection de la gestion de l’offre a cependant provoqué une brèche immense et nous commençons à peine à en voir les conséquences», a exprimé le député de Drummond.

«Il reste tant à faire pour notre culture, nos arts, notre langue, notre industrie touristique et notre économie, poursuit-il. Néanmoins, mes 31 collègues du Bloc québécois ont répondu présents pour le Québec. Ils ont été à l’écoute, constructifs et déterminés dans des circonstances éprouvantes. Nous avons fait des gains pour la population québécoise et nous respectons les engagements que nous avons pris il y a un an. C’est ce que nous ferons tant que le gouvernement Trudeau se maintiendra au pouvoir. L’enjeu ne sera ensuite pas de savoir qui parlera pour le Canada, mais bien qui parlera pour le Québec. Nos preuves auront été faites au terme de cette première année à Ottawa pour le Québec, juste pour le Québec». (LT)

 

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