SOCIÉTÉ. La Drummondvilloise Claudia Cartier a vécu une expérience marquante en participant tout récemment au tournage du vidéoclip Elle est belle de la chanteuse Renee Wilkin, qui a décidé de mettre en valeur les courbes et la diversité des silhouettes féminines.
La semaine dernière, la chanteuse Renee Wilkin, qui s’est fait connaître à l’émission La Voix en 2014, a lancé son premier vidéoclip intitulé Elle est belle. Victime de harcèlement sur les réseaux sociaux à la suite d’une performance télévisée durant laquelle elle portait un pantalon moulant et un haut écourté, elle a décidé de répondre à ses détracteurs avec sa chanson Elle est belle.
«Je veux clamer haut et fort que tous les corps sont valides», a-t-elle déclaré dans une entrevue accordée au magazine Véro.
Ce message d’acceptation de soi a interpellé la Drummondvilloise Claudia Cartier, qui présente une musculature imposante en raison de son statut de femme forte.
«Je suis sur des groupes de figuration et j’ai vu passer ça. J’ai donc envoyé ma candidature et j’ai été l’une des huit femmes choisies parmi une centaine. J’avais la tâche de personnifier Shakira! Ç’a été une très belle expérience. Renee (Wilkin) était vraiment généreuse et voulait mettre en valeur tout le monde», a-t-elle partagé.
Le tournage de la vidéo a été fait au mois de septembre avec toutes les mesures sanitaires imposées. Malgré tout, le résultat est convaincant. L’image est forte et le message est d’actualité.
«On ne parle pas juste de surplus de poids, mais de diversité des corps. L’une des femmes a eu une mastectomie, d’autres sont d’autres origines avec les stéréotypes qui vont avec. Il y avait autant d’histoires qu’il y avait de femmes sur ce plateau. Personne ne mérite de se faire juger, de se faire lancer des roches. Ce sont des comportements qui ne servent à rien. C’est une minorité qui intimide, mais ça peut laisser des traces», a fait savoir Mme Cartier.
À la suite du lancement du vidéoclip la semaine dernière, les commentaires ont déferlé, notamment sur les réseaux sociaux.
«J’ai reçu tellement de tapes dans le dos. Mon corps, je l’aime et j’en suis fière, car je l’ai travaillé pendant des années et il me reste encore la vie pour m’améliorer», a poursuivi l’athlète de 34 ans.
La vidéo compte déjà plus de 100 000 visionnements et, de cette aventure, des projets pourraient s’ajouter.
«Je sais qu’il y a des pourparlers afin que ça ne reste pas là. Quelle orientation cela va-t-il prendre? Je ne le sais pas, mais ça va jouer un grand rôle dans la vie de plusieurs. J’ai été chanceuse, car j’ai été bien encadrée malgré l’intimidation que j’ai vécue durant ma jeunesse. J’ai décidé d’y croire et de devenir un modèle positif dans la vie», a conclu Mme Cartier.
