Les Voltigeurs demeurent en mode réaction

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Par Pierre-Olivier Poulin
Les Voltigeurs demeurent en mode réaction
Les Voltigeurs ont joué leur dernier match avant d'être mis en pause, samedi, contre les Foreurs de Val-d'Or. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Mis en pause jusqu’au 28 octobre, les Voltigeurs de Drummondville continueront d’être réactifs et de répondre aux exigences de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Puisque de plus en plus de régions sont entrées en zone rouge, le circuit Courteau prendra cette pause de deux semaines afin de surveiller l’évolution de la crise sanitaire.

«Je n’aurais pas eu d’objection à ce que les équipes qui ne sont pas en zone rouge puissent continuer, mais c’est correct. Notre rôle est de réagir à ce qui nous est demandé. Un nouveau scénario s’offre à nous chaque jour et chaque semaine», a affirmé Philippe Boucher, mercredi, en fin de journée.

Si les Voltigeurs étaient pour ainsi dire déjà assurés de ne pas affronter les Olympiques de Gatineau vendredi et dimanche, l’organisation drummondvilloise a tout de même vu sa situation s’éclaircir, à court terme. Rappelons que six des 12 clubs basés au Québec ne pouvaient pas jouer, avant même cette décision.

«Selon moi, c’était assez clair qu’on n’aurait pas pu disputer des parties en zone rouge. Je ne suis pas surpris et j’ai hâte de voir ce qui va se passer après le 28 octobre. Nos jeunes continuent d’aller à l’école et de s’entraîner tous les jours. Déjà, ils peuvent se considérer chanceux de faire ça pour l’instant», a indiqué le dg des Voltigeurs.

«C’est décevant. Nous sommes des joueurs qui aiment jouer au hockey, mais on aura la chance de continuer à pratiquer. On va essayer d’avoir du plaisir malgré tout. On fera des activités ensemble et on va trouver un moyen de rendre ça intéressant», n’avait pas caché le capitaine des Voltigeurs, Xavier Simoneau, après la rencontre de samedi dernier contre les Foreurs de Val-d’Or.

En conférence de presse, mercredi soir, le commissaire Gilles Courteau s’est dit confiant que cette deuxième vague se résorbera. Ce dernier estime qu’une reprise des activités le 1er novembre est possible. Il ajoute qu’il n’a pas basé sa décision sur les éclosions chez le Phoenix de Sherbrooke et l’Armada de Blainville-Boisbriand.

«Depuis quelques jours, on constate une baisse du nombre de cas positifs dans l’ensemble de la province. Toutes les équipes ont un bon comportement dans chaque ville respective», a lancé M. Courteau.

Gilles Courteau.

Le principal intéressé a déclaré qu’il allait conserver les structures mises en place pour accueillir les joueurs. De plus, il a fait valoir qu’une hausse du nombre de tests ne veut pas nécessairement dire que l’environnement est plus sécuritaire.

«Tu peux avoir un test négatif et être positif 24 heures plus tard. On va continuer à suivre notre protocole médical approuvé par les quatre provinces de notre ligue. Aucune recommandation sur une augmentation du nombre de tests n’a été faite», a fait savoir le commissaire, en précisant que plusieurs joueurs de l’Armada et du Phoenix étaient asymptomatiques.

En plus de leurs deux duels face aux Olympiques, les Voltigeurs devront reporter leurs confrontations des 23 et 24 octobre face au Phoenix.

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