HOCKEY. En contrôle après 40 minutes de jeu, les Voltigeurs ont ralenti la cadence en fin de rencontre, samedi, au Centre Marcel-Dionne. En avant 1-0, les Drummondvillois ont vu les Olympiques de Gatineau marquer trois buts consécutifs en troisième période pour se sauver avec un gain de 3 à 1.
Ayant limité les Olympiques à seulement 10 tirs durant les deux premiers engagements, les Voltigeurs ont baissé la garde et ont permis à leurs adversaires de décocher 13 lancers vers Jacob Leblanc durant le troisième vingt.
L’attaquant Manix Landry a été au cœur de la remontée des Gatinois. Le joueur de 18 ans a lancé le bal en créant l’égalité 1 à 1 pendant un avantage numérique. Celui-ci est revenu à la charge en alimentant Métis Roelens, qui a décoché un lourd lancer sur réception pour donner les devants aux visiteurs avec un peu plus de trois minutes à faire. Landry a par la suite mis la victoire hors de portée des Drummondvillois avec un but dans un filet désert.
«Ça faisait deux semaines qu’on n’avait pas joué. J’ai trouvé que ç’a plus paru en offensive, car on y allait en finesse au lieu de prendre des tirs et de foncer sur les retours. On s’est compliqué la vie, mais défensivement, on ne leur donnait pas grand-chose. Quand c’était le temps, Rémi Poirier a été solide pour nous. La pression et notre échec avant étaient meilleurs en troisième», a analysé l’entraîneur des Olympiques, Louis Robitaille.
Du côté de son homologue drummondvillois, Steve Hartley, il considère que ses joueurs doivent tirer des leçons de ce résultat.
«Nous sommes encore en période de rodage. On peut tirer de bonnes choses d’un match comme aujourd’hui. J’ai trouvé qu’on est tombé à plat quand ils ont marqué leur premier but. On se doit d’être capable de croire en nos moyens et de rebondir», a précisé Hartley.
Isiah Campbell avait donné les devants aux Rouges vers la mi-match. Profitant d’une punition à Justin Bergeron, le hockeyeur de 20 ans a fait dévier le tir de Jacob Dion pour déjouer Emerik Despatie, qui venait de s’installer devant son filet.
«Juste en début de rencontre, on n’a pas commencé ça comme il le faut. Après 10 minutes, les Olympiques nous mettaient beaucoup de pression et c’était vraiment difficile de jouer contre eux. On a fini par marquer, mais ç’a été sur la pente descendante en troisième. Il va falloir qu’on s’améliore là-dessus durant nos pratiques», a lancé Campbell en entrevue.
Peu occupé devant son filet, Francesco Lapenna a repoussé les sept tirs dirigés vers lui avant de laisser sa place à Jacob Leblanc.
De père en fils
À sa deuxième saison chez les Voltigeurs, le défenseur Kaylen Gauthier a choisi de rendre hommage à son père, Denis. Le paternel a donné l’autorisation à son fils d’utiliser le numéro 21, qu’il a arboré pendant ses quatre saisons à Drummondville entre 1992 et 1996. Depuis 2009, ce numéro flotte dans les hauteurs du Centre Marcel-Dionne.
Le joueur de 18 ans le portait dans la Ligue de hockey midget AAA avec les Cantonniers de Magog et souhaitait continuer la tradition familiale.
«J’ai eu du succès à Magog avec le 21. J’ai essayé de reproduire la même affaire ici. On est un groupe de gars qui veut gagner et je crois beaucoup en ce numéro-là. Avec le passé qu’il a eu, je trouve ça spécial de pouvoir continuer l’histoire de mon père», a affirmé Kaylen Gauthier.
Le choix de 7e ronde des Voltigeurs en 2018 jugeait également que c’était le bon moment de faire cette demande.
«L’année dernière, j’avais 17 ans et j’arrivais dans une nouvelle ligue. Je ne voulais pas me mettre cette pression tout de suite et avoir cette étiquette de vouloir être mon père. Je suis conscient des succès qu’il a eus ici, mais je veux faire ma place et mon nom. Cette année, j’arrive comme vétéran et je suis confiant dans ce circuit. C’est également de l’excitation pour moi», a ajouté Gauthier.
Les Voltigeurs profiteront maintenant d’une semaine de repos avant de conclure leur calendrier préparatoire en visitant les Olympiques, samedi prochain.
