Le meneur de l’équipe d’Hugo Houle toujours dans le coup

Le meneur de l’équipe d’Hugo Houle toujours dans le coup
Hugo Houle en pleine action au Tour de France. (Photo : gracieuseté Astana, Getty Images)

CYCLISME. Devancer les deux premiers au classement général du Tour de France n’aura pas été suffisant pour permettre à Miguel Angel Lopez d’aller chercher une poignée de secondes, sauf que le meneur de la formation d’Hugo Houle a démontré qu’il avait ce qu’il fallait pour monter sur le podium à Paris. Mardi, le Colombien de l’équipe Astana a terminé 20e de la 16e étape, tout juste devant Tadej Pogacar et Primoz Roglic, respectivement deuxième et premier au classement provisoire.

Lopez est toujours quatrième au général, à 1 minute 45 secondes de Roglic. Le Colombien Rigoberto Uran est troisième, à 1 minute 34 secondes.

Lennard Kämna, qui avait perdu son duel face à Daniel Martinez au sommet du Puy Mary à la 13e étape, s’est imposé en solo après s’être extirpé d’un groupe de 23 coureurs en échappée. Aucun membre de l’équipe Astana ne faisait partie du groupe, qui n’a jamais été rattrapé par le peloton au bout des 164 kilomètres entre La Tour-du-Pin et Villard-de-Lans où il y avait très peu de plat.

«Ç’a été un peu plus relax, étant donné que l’échappée est restée loin devant. Les gars étaient moins motivés (pour revenir sur la tête de course) étant donné que la victoire d’étape n’était plus possible», a commenté Hugo Houle dans un entretien avec l’agence Sportcom.

Ayant terminé l’étape en 57e place, à 19 minutes 32 secondes du vainqueur, l’athlète originaire de Sainte-Perpétue occupe désormais le 49e échelon au classement général (1 heure 54 minutes 33 secondes).

«On m’a demandé de rester avec Miguel, ce que j’ai fait, et je l’ai accompagné jusqu’à 2 kilomètres à faire. Les jambes étaient bonnes. Ce n’était pas une étape facile avec trois cols à franchir, mais la forme est toujours là.»

Avec 23 kilomètres à faire, Richard Carapaz est sorti du groupe d’échappée amenant avec lui Julian Alaphilippe, Lennard Kämna et Sébastien Reichenbach. Alaphilippe a rapidement été largué pour ensuite être suivi de Reichenbach.

L’Équatorien et vainqueur du Giro 2019 semblait le plus fort, mais c’était sans compter sur Kämna qui a attendu d’arriver au sommet de la Montée de Saint-Nizier-du-Moucherotte, trois kilomètres plus loin, pour s’échapper en solo et creuser un écart d’une minute qu’il a maintenu jusqu’à la toute fin.

Sauver ses énergies

Seulement deux cols, mais non les moindres, marqueront la 17e étape de 170 kilomètres entre Grenoble et Méribel mercredi : celui de la Madeleine et de la Loze, tous deux classés hors catégorie.

L’arrivée se fera au sommet du second, une ascension de 21,5 kilomètres à une pente moyenne de 7,8 %. Les quatre derniers kilomètres s’annoncent impitoyables pour les coureurs, qui devront affronter des pointes d’inclinaisons variant entre 18 % et 24 %.

«Ce sera une montée très difficile qui risque de faire des écarts. Quand je me suis tassé à deux kilomètres de la fin aujourd’hui, ça m’a permis de tourner les jambes et de finir tranquille afin d’être moins courbaturé au départ demain matin. Nous allons alterner les rôles afin de nous économiser au maximum. Demain, ce sera dur, mais après-demain, ce le sera encore plus. C’est là que nous devrons faire la différence et nous en sommes bien conscients. Nous avons des chances au classement général, alors il faut courir avec intelligence afin de ménager l’équipe», a conclu Hugo Houle. (JH)

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