TRIBUNE LIBRE. Aujourd’hui, je rends un hommage particulier à tous ceux et celles qui oeuvrent à l’Auberge Bon-Conseil.
En premier lieu, je souligne le travail immense accompli par le personnel qui s’occupe des résidents et des résidentes de l’aile de l’Alzheimer.
Je souligne, entre autres, l’apport de la directrice de l’auberge et des préposés aux différents services de cette institution.
Il y a trois ans, lorsque ma conjointe a été admise dans l’aile d’Alzheimer, il n’y avait personne d’autre. Elle était la première résidente. C’était le 9 février 2017. Aussi a-t-il rencontré la première préposée assignée. Elle se nommait Lynda.
Cette dernière a fait connaître à ma conjointe tous les services qu’elle pouvait recevoir. Alors, il s’est développé entre elles une certaine complaisance, une certaine compréhension qui ne s’est jamais démentie pendant les trois années suivantes.
Au cours de ces années, d’autres préposées ont été assignées. Je pense à Suzanne qui est arrivée assez tôt et à quelques autres. Je m’excuse auprès d’elles d’avoir oublié leur prénom. J’ai heureusement constaté qu’elles ont assuré le bien-être de tous les résidents. Elles comblent de leur mieux les lacunes physiques et cognitives de ceux qui étaient sous leurs responsabilités.
Lorsque je fréquentais ma conjointe, je voyais les responsables du centre de santé assez fréquemment. Je voyais aussi Mme la directrice qui s’imprégnait généreusement dans l’aile d’Alzheimer. En mon âme et conscience, je sentais qu’elle prenait grand soin à la fois des résidentes et les résidents, mais aussi de son personnel. Il me semblait qu’elle les connaissait tous par leur prénom.
Ma conjointe est décédée le 7 mars dernier à l’hôpital Sainte-Croix. Aujourd’hui, je dis mille fois merci à tout le personnel de l’Auberge Bon-Conseil puisque tous ont été impliqués pour l’avoir assisté jusqu’à la fin.
En passant, ici, je tiens à remercier le personnel du centre de fin de vie de l’hôpital Sainte-Croix pour m’avoir aidé à comprendre le cheminement d’une fin de vie avec calme et sérénité. Mille fois merci,
Fernand Gagné
