Tour de France : Hugo Houle ralenti par un bris mécanique

CYCLISME. Après une bonne première journée à la Grande Boucle la veille, Hugo Houle a joué de malchance lors de la deuxième étape du Tour de France. Victime d’une crevaison avant d’effectuer l’avant-dernière montée, le cycliste de l’équipe Astana a dû se contenter de la 128^e place.

Se déroulant à nouveau dans la région de Nice, la deuxième étape a vu trois des coéquipiers de Houle se hisser parmi le peloton de tête, dont Miguel Angel Lopez. Le Français Julian Alaphilippe a mis la main sur la victoire d’étape, longue de 186 kilomètres, pour s’emparer du maillot jaune de meneur.

Quant à Houle, il a préféré courir à son rythme et ainsi conserver ses énergies pour le reste de la compétition. Il a terminé à 21 minutes et 38 secondes d’Alaphilippe. Au général, le Québécois pointe au 121^e rang.

«C’est parti très, très costaud et demain (lundi) s’annonce encore comme une journée très difficile. La pression va commencer à baisser un peu, car le classement général se place tranquillement. Ça devrait quand même un peu calmer le jeu», a constaté Houle, via l’agence Sportcom.

Les conditions météorologiques étaient bien meilleures après la grosse pluie qui s’était abattue sur la Côte d’Azur hier. Astana avait d’ailleurs essuyé quelques critiques de rivaux après avoir attaqué lors d’une descente où la chaussée était glissante.

«C’est certain qu’il y en a qui ne sont pas contents et ça va le rester encore pendant quelques jours. Mais sinon, il n’y a pas grand-chose de spécial à signaler. Ceux qui sont fâchés savent très bien qui sont les coureurs qui ont roulé devant», ne cache pas le Drummondvillois originaire de Sainte-Perpétue.

Les participants reprendront l’action demain pour une épreuve de 198 kilomètres qui les mènera vers Sisteron. Trois ascensions de cols de type 3 et une autre de type 4 attendent les cyclistes.

«Je crois que les sprinteurs vont essayer de finir ça au sprint, même si le départ est quand même difficile. Ça dépendra si les coureurs veulent faire la course au départ, car nous venons de faire deux grosses journées», termine Hugo Houle.