La situation des pensions sous contrôle chez les Voltigeurs

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Par Pierre-Olivier Poulin
La situation des pensions sous contrôle chez les Voltigeurs
Gisèle Denoncourt et Daniel Nadeau agissent comme de véritables parents pour les jeunes hockeyeurs des Voltigeurs. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Rouages importants d’une organisation de hockey junior, les familles de pension continuent de répondre présentes chez les Voltigeurs de Drummondville. Malgré des normes sanitaires plus strictes, celles-ci seront assez nombreuses pour accueillir tous les joueurs pour la campagne 2020-2021.

Alors que les camps d’entraînement ont pris leur envol dimanche dans la LHJMQ, l’organisation affirme que les 34 joueurs invités seront logés dans ses différentes pensions.

L’équipe a mis beaucoup d’efforts lors des derniers mois pour être prête le plus possible à une saison des plus particulière et imprévisible.

Dès le lendemain de l’annonce de la reprise des activités, une dizaine de familles ont été capables de se préparer rapidement afin d’héberger les joueurs de l’extérieur qui devaient faire une quarantaine.

«L’an passé, on a travaillé pour ne pas refuser de pensions. À travers celles qui sont régulières, on a aussi rencontré des milieux familiaux différents. Ils ont été encadrés pour être certains qu’on ait des familles de dépannage qui peuvent nous servir pour deux ou trois jours durant la saison, peu importe la situation», a expliqué le directeur des opérations chez les Voltigeurs, David Boies.

Au total, 21 pensions à temps plein hébergeront un joueur tandis que six autres pourront dépanner l’équipe en 2020-2021. Une situation qui demeure différente de certains autres clubs du circuit Courteau. En effet, des équipes comme les Huskies de Rouyn-Noranda, les Foreurs de Val-d’Or et les Saguenéens de Chicoutimi étaient toujours à la recherche de candidats dans les derniers jours. Quant aux Cataractes de Shawinigan, ils ont plutôt opté pour le concept d’une bulle afin d’accueillir leurs joueurs au lieu d’utiliser des pensions.

Déjà un réflexe

Pandémie oblige, certaines consignes ont été ajoutées chez les différentes familles afin d’assurer leur santé et celle des joueurs qui y habitent. En plus de respecter la distanciation sociale, chaque groupe devra remplir un questionnaire médical numérique quotidiennement.

Gestionnaire des pensions chez les Voltigeurs, Gisèle Denoncourt constate toujours un bon engouement pour ce rôle à Drummondville. Elle-même mère de pension des attaquants Aleksandar Dimovski et Jack Campbell, la responsable assure que tout le monde veut s’impliquer.

Pour elle, le fait que les gens ont déjà intégré les consignes sanitaires dans leur routine aide grandement au bon fonctionnement.

«Toutes les pensions qui sont là le font pour la bonne cause. Je suis certaine que personne n’aurait reculé devant ça. C’est des gens qui adorent les Voltigeurs et qui aiment le hockey. On sait que nous ne pourrons pas aller à l’aréna pour un certain temps, voir tout au long de la saison», souligne Mme Denoncourt.

«Les joueurs de hockey ne sont pas du genre à veiller dans le salon avec les pensions. Chez moi, les joueurs ont leurs chambres et une salle de bain dans le sous-sol. La plupart sont très bien installés. Quand on est à la table, on n’est pas collé sur les autres. Il y a du Purell à l’entrée comme dans les magasins», explique Gisèle Denoncourt.

Les Voltigeurs auront jusqu’au 6 septembre pour finaliser leur alignement de 25 joueurs maximum. Le premier match préparatoire aura lieu mardi soir, alors que le Phoenix de Sherbrooke sera le visiteur au Centre Marcel-Dionne.

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