RASSEMBLEMENTS. Même si la municipalité de Wickham ne peut légiférer, elle gardera un œil ouvert sur la troisième édition du Festi-pomme. Se déroulant du 11 au 13 septembre au Verger Blanchard, l’événement sera élaboré par Mario Roy, celui-là même qui avait organisé au début du mois d’août le rassemblement musical anti-mesures sanitaires au même endroit.
Interrogée à savoir si ce projet présente des inquiétudes pour ses citoyens, la mairesse de Wickham, Carole Côté, espère ne pas assister à un débordement. Tant que le nombre de personnes présentes respecte la limite maximale de 250 personnes, cette dernière n’y voit pas d’inconvénients.
«On fait tout notre possible afin d’assurer la sécurité de nos citoyens. Nous sommes au courant de l’événement et nous avons avisé la Sûreté du Québec. La Santé publique travaillera en partenariat dans ce dossier. C’est ce qu’on peut faire étant donné que cela se situe sur un terrain privé», mentionne la mairesse.
Se voulant une fête pour «célébrer la culture québécoise dans toutes ses couleurs», cette édition du Festi-pomme assure sur sa page Facebook que toutes les consignes sanitaires seront respectées pour ceux qui le désirent.
«Ce sera le même principe que la dernière fois. On va diviser les terrains. Cette une recette qui fonctionne bien et on ne la changera pas. On aura une équipe de sécurité de 25 personnes et une équipe médicale de cinq personnes. L’autocueillette va être ouverte, donc on va installer nos jeux gonflables. Ce sera une fin de semaine familiale», a déclaré l’organisateur de l’événement, Mario Roy.
Ce dernier a fait savoir qu’un maximum de 500 personnes pourra camper sur place. Pour les spectacles de la fin de semaine, jusqu’à 1200 spectateurs pourraient assister aux différentes performances.
De son côté, la Sûreté du Québec n’a pas voulu émettre de commentaires concernant les activités et les actions qui seront faites durant ces trois jours. Chez le Verger Blanchard, l’entreprise se défend en disant qu’ils ont seulement loué son terrain.
Excepté une plainte pour le bruit, aucune arrestation n’avait été faite lors du premier rassemblement anti-mesures sanitaires.
