Une invitation au Tour de France que ne pouvait refuser Hugo Houle

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Par Pierre-Olivier Poulin
Une invitation au Tour de France que ne pouvait refuser Hugo Houle
Hugo Houle. (Photo : gracieuseté Clémence Ducrot )

CYCLISME. En pleine forme, Hugo Houle est soulagé de pouvoir enfin revenir à la compétition. Invité par Astana afin de prendre part au 107e Tour de France, celui-ci ne laissera pas une occasion comme celle-ci lui glisser entre les mains.

Cette participation à la Grande Boucle vient redonner le sourire au cycliste après avoir passé deux semaines plus difficiles. Testé trois jours avant le début du Tour de Lombardie, l’athlète de 29 ans a eu toute une surprise en voyant son dépistage revenir positif.

En quarantaine dans son appartement à Monaco, Houle n’éprouvait aucun symptôme et assurait qu’il était en bonne santé. Or, six jours après son test, un deuxième échantillon s’est avéré négatif. Après une batterie de tests, la théorie du résultat faux positif s’est confirmée.

«J’en ai fait un autre vendredi dernier, un second PCR, qui s’est aussi révélé négatif, lequel a été suivi d’un test sérologique (bilan sanguin complet). On n’a pas trouvé d’anticorps reliés à la COVID-19. J’ai aussi vu un cardiologue pour faire un test d’effort VO2 Max, un écho-doppler de mon cœur (échographie), un test de respiration et tout était 100 % normal, en pleine forme et en pleine santé», raconte le natif de Sainte-Perpétue via l’agence Sportcom.

Deuxième participation

Maintenant apte à reprendre la compétition, Houle se dit très heureux de pouvoir participer à son deuxième Tour de France. Ayant terminé au 91e rang sur 176 participants en 2019, il sera du départ qui sera donné samedi à Nice pour une première étape longue de 156 kilomètres.

«L’équipe a pris la décision de m’ajouter sur le Tour en jugeant que je serais un élément important et je suis très heureux de cette belle reconnaissance. Le Tour, ça reste le Tour et on ne peut pas refuser une invitation. Je suis très, très heureux de faire partie de l’équipe et en plus, ça part de Nice où j’habite», affirme Houle, qui participera aussi au Giro (Tour d’Italie) au mois d’octobre.

«Si les tests avaient été nuls, ç’aurait été une autre histoire. Il n’y a rien qui arrive pour rien. (Pendant la quarantaine) je me suis reposé, je n’étais pas dans la misère et j’ai fait ce que j’avais à faire. Je n’essaie pas de chercher le pourquoi du comment. Je suis prêt à courir, je suis en santé et je me concentre là-dessus», ajoute-t-il.

Le Québécois sera appelé à épauler le meneur de l’équipe d’Astana, le Colombien Miguel Angel Lopez, qui compte des podiums au Giro et à la Vuelta (Tour d’Espagne) à sa fiche. Il veut également faire preuve d’opportunisme afin d’accomplir de bonnes échappées.

De plus, Houle demeure positif quant à l’efficacité des organisateurs à gérer les possibles risques rattachés à la compétition.

«Je ne suis pas inquiet de la façon dont je vais monter les cols. Quand tu marches en public ou à l’épicerie, il y a pas mal de danger aussi et il y a des gens complètement insouciants qui ne prennent pas les précautions. Je ne pense pas que c’est dans un col sur mon vélo que je me vais me mettre plus à risque que dans ma vie quotidienne», pense le cycliste.

Rappelons qu’une formation pourrait être disqualifiée de l’épreuve si deux de leurs membres, coureurs ou personnels de soutien, étaient testés positifs.

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