Malgré les incertitudes, le Cégep de Drummondville se dit prêt

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Par Pierre-Olivier Poulin
Malgré les incertitudes, le Cégep de Drummondville se dit prêt
Le Cégep de Drummondville. (Photo : Archives)

ÉDUCATION. Pandémie oblige, la prochaine rentrée scolaire du Cégep de Drummondville se fera selon une formule hybride, qui consiste en des cours en présentiel et à distance. Malgré les craintes de part et d’autre, l’institution estime avoir mis tous les éléments en place pour assurer une rentrée efficace.

Au total, 2 245 étudiants se sont inscrits à la session d’automne, soit une augmentation de 1% par rapport à l’année dernière. Toutefois, ils devront s’habituer à une formule hybride. Excepté pour certains programmes qui nécessitent des cours en laboratoire, le Cégep misera sur une formule qui consiste en des cours en présentiel, dans une proportion de 35 %, alors que le reste sera offert à distance

«On a travaillé vraiment fort pour que chaque étudiant ait au moins un cours sur place. Il y a vraiment un souci qui a été apporté pour les premières années et les élèves avec des besoins particuliers. On ne cachera pas qu’il y a certains programmes où il y aura une manipulation d’équipements spécialisés. Je pense entre autres au programme de Technologie sonore où les jeunes doivent utiliser des consoles. À distance, c’est moins évident», affirme la responsable des communications du Cégep de Drummondville, Julie Dubois.

D’ailleurs, les élèves devront remplir un questionnaire de déclaration chaque fois qu’ils entreront dans l’établissement. De cette façon, les dirigeants du Cégep sont convaincus de pouvoir limiter la transmission du virus. De plus, un plan de prévention précis sera en vigueur pour respecter les mesures sanitaires et un protocole strict sera mis en place pour l’utilisation des locaux. Au cas où un dépistage positif serait déclaré, le Cégep a également prévu une démarche à suivre.

«Il y aura un processus avec les conseillers pédagogiques pour que l’étudiant soit pris en charge. On fera en sorte que la suite de son parcours soit à distance ou selon le temps que la personne devra rester en quarantaine», stipule Mme Dubois.

La capacité d’accueil de toutes les salles de classe a été réduite pour que les étudiants puissent conserver une distance de 1,5 mètre entre eux lorsqu’ils sont assis. L’institution estime par ailleurs que son ratio enseignants-étudiants est adéquat. Les cours qui comptent plusieurs inscrptions seront donnés de manière virtuelle.

Garder la motivation

Si le Cégep souhaite que la session d’automne se passe sans anicroche, un de ses défis à court terme sera de garder ses étudiants motivés. Des équipes dédiées seront formées pour prendre contact avec les étudiants. Elles porteront une attention particulière aux nouveaux arrivants.

«Pour eux, c’est déjà nouveau de venir au Cégep. De le faire dans un contexte de pandémie, ce n’est pas évident, donc on veut vraiment les accompagner», explique Julie Dubois.

Pour cette dernière, il n’était pas question de fermer des cours ni des services comme la bibliothèque ou la cafétéria pour préserver le milieu de vie au maximum malgré la pandémie.

«C’était une priorité, clame Mme Dubois. Oui, on fait des études, mais le Cégep est un lieu pour les apprentissages de la vie. Les services sont ouverts, peut-être de façon réduite, mais c’était important que les jeunes aient accès à tout».

Pour les élèves qui n’ont pas accès à un ordinateur portable ou qui sont dans le besoin, le programme d’aide COVID-19, créé la session dernière par la fondation du Cégep, continuera de les aider. Concernant les différentes équipes des Voltigeurs, elles étaient toujours en attente de directives du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Une décision est attendue d’un jour à l’autre.

Certaines d’entre elles ont débuté leurs entraînements et auront accès aux vestiaires tout en respectant les mesures sanitaires. Par contre, l’accès aux douches sera interdit.

La session d’automne prendra son envol le 24 août avec une semaine d’appropriation et de familiarisation. Cette année marquera aussi le début de la technique de services financiers et d’assurances, qui aura une première cohorte complète de 20 élèves.

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