François Legault s’arrêtera à Bécancour, mais pas à Drummondville

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Par Lise Tremblay
François Legault s’arrêtera à Bécancour, mais pas à Drummondville
François Legault. (Photo : Capture d'écran)

POLITIQUE. Pour la deuxième fois depuis le mois de juillet, le premier ministre du Québec, François Legault, se rendra dans la grande région sociosanitaire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, mais sans prévoir d’arrêt à Drummondville.

Dans le cadre de sa tournée des régions, rappelons que le chef de la Coalition Avenir Québec s’est rendu le 10 juillet dernier à Trois-Rivières où il a rencontré notamment le directeur général du CIUSSS-MCQ pour faire le point sur la pandémie. À cette occasion, M. Legault a fait valoir l’importance de mettre en place une gouvernance à chacun des CHSLD.

Demain, soit le vendredi 21 août, le premier ministre du Québec sera de retour dans la région Mauricie-Centre-du-Québec, précisément à Bécancour. Aucun arrêt n’est prévu à Drummondville, qui demeure la deuxième ville en importance de cette grande région. Cette décision a été accueillie avec déception par les autorités locales, selon ce que L’Express a pu apprendre.

M. Legault rencontrera demain les élus régionaux du Centre-du-Québec à l’Auberge Godefroy puis il participera à une mêlée de presse en compagnie du député Donald Martel (Nicolet-Bécancour), ce qui concluera sa tournée des régions québécoises.

Soulignons que la dernière visite de François Legault à Drummondville remonte au 2 septembre 2018 alors que celui-ci était en pleine campagne électorale. Après avoir salué des citoyens entassés au Village québécois d’antan, M. Legault avait été on ne peut plus clair en répondant aux nombreuses préoccupations du milieu qui réclame depuis plusieurs années la reconnaissance du Centre-du-Québec en tant que région sociosanitaire distincte.

«Il faut séparer le Centre-du-Québec de la Mauricie», avait-il déclaré.

Est-ce que le Centre-du-Québec constitue une sous-région aux yeux de celui qui est devenu premier ministre du Québec? C’est la question que L’Express aurait aimé poser, s’il s’était arrêté à Drummondville.

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