BASKETBALL. Malgré l’annulation des saisons d’automne dans les ligues sportives universitaires américaines, le joueur de basketball drummondvillois William Boyer-Richard garde toujours espoir de fouler un terrain au cours des prochains mois, lui qui doit débuter sa troisième saison avec l’Université Western Michigan.
Néanmoins, la situation demeure tout de même instable et quelque peu inquiétante pour le meneur de jeu de 22 ans. Dans les derniers jours, la conférence dans laquelle évoluent les Broncos, la Mid-American Conference (MAC), a annoncé l’annulation de sa saison d’automne en raison de la situation sanitaire aux États-Unis.
Si le basketball masculin et féminin est inclus dans la saison d’hiver, rien n’est assuré pour l’ancien porte-couleurs des Dynamiques du Collège Jean-de-Brébeuf.
De plus, des conférences influentes comme le Big Ten et le Pac-12 ont emboîté le pas en début de semaine. Une décision qui pourrait entraîner un effet domino et forcer l’annulation complète de la saison d’automne dans toute la National Collegiate Athletic Association (NCAA).
Le principal intéressé estime que les activités pourraient reprendre pour les joutes entre les équipes de même conférence, qui servent de qualification pour les séries éliminatoires et le championnat national du March Madness.
«Je ne veux pas être pessimiste, mais j’espère vraiment qu’on va avoir une saison. Par contre, je veux être réaliste, car la situation aux États-Unis ne s’améliore pas vraiment comparativement au Canada. Dans le meilleur des cas, je pense qu’on va avoir une saison intraconférence durant l’hiver. Je pense que ce serait la meilleure solution», croit Boyer-Richard.
«C’est surtout un choix de la NCAA et je pense que c’est davantage une question d’argent plus que le reste. Je pense que la décision sera motivée par ce qui est le mieux économiquement», renchérit le meneur.
Saison importante
Revenu dans la région de Montréal pour y passer l’été, William Boyer-Richard compte profiter de sa troisième année à Kalamazoo pour compléter ses études en finances et obtenir un diplôme pour ensuite commencer une maîtrise en business administration, l’année suivante.
Sur le terrain, un vent de fraîcheur souffle sur l’équipe masculine de basketball. Après avoir compilé une fiche globale de 13 victoires et 18 défaites en 2019-2020, les Broncos ont congédié leur entraîneur, Steve Hawkins, après 17 saisons sur les lignes de côté.
Évoluant maintenant sous les ordres de l’ex-adjoint d’Hawkins, Clayton Bates, Western Michigan espère être plus menaçant en attaque. L’équipe a terminé au 10e rang sur 12 formations de sa conférence pour la moyenne de points marqués (69,4).
En attendant, William Boyer-Richard continue de s’entraîner en solitaire au Cégep Jean-de-Brébeuf en plus de consulter un entraîneur privé pour le développement musculaire.
«J’ai vraiment une bonne relation avec Clayton et je crois que la confiance entre nous deux est présente. À mon avis, ça va être une saison positive pour moi. C’est sûr que je travaille fort, surtout que j’ai plus de temps pour progresser individuellement. Le plus important est d’arriver là-bas confiant et de jouer comme je suis capable de jouer», a confié le Drummondvillois.
Créé en 1913, le programme de basketball masculin des Broncos de l’Université Western Michigan a remporté son dernier championnat de conférence en 2014. Ce titre coïncide avec la dernière présence du programme au tournoi national. Les Broncos s’étaient alors inclinés au premier tour contre l’Université Syracuse.
