Le rang Saint-Louis à Saint-Edmond sera bientôt une affaire réglée

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Par Jean-Pierre Boisvert
Le rang Saint-Louis à Saint-Edmond sera bientôt une affaire réglée
D’un côté du rang, c’est Maskatel qui gère le secteur, étant la compagnie assignée à la Municipalité de Saint-Guillaume, et de l’autre, c’est Bell. (Photo : Ghyslain Bergeron)

DOSSIER. Une douzaine de résidences du rang Saint-Louis à Saint-Edmond, ne pouvant pas se brancher à la fibre optique qui pourtant est installée dans leur secteur, devraient recevoir une bonne nouvelle d’ici la fin de l’été, selon le député Martin Champoux.

La situation de ces citoyens edmondois est assez particulière : d’un côté du rang c’est Maskatel qui gère le secteur, étant la compagnie assignée à la Municipalité de Saint-Guillaume, et de l’autre c’est Bell.

«C’est une aberration, témoigne Claude McClure, un ex-conseiller de Saint-Edmond. La fibre optique est là, tout près de nos 11 résidences, mais depuis deux ans et demi, on n’arrive pas à savoir qui peut nous brancher. Nous en avions parlé au député François Choquette, mais il ne s’est rien passé. La fibre optique ne sert pas, nous sommes privés du service et l’une des deux compagnies est privée de revenus».

Martin Champoux s’est occupé du dossier. «J’ai eu la confirmation que les citoyens recevraient « officiellement » la bonne nouvelle d’ici la fin de l’été. Ma présence (vice-président) sur le comité du Patrimoine canadien (qui a tenu une séance d’information sur le rapport «L’avenir des communications au Canada : le temps d’agir») m’a permis sans doute d’établir des contacts appropriés. J’ai parlé au CRTC pour m’assurer de la réglementation et j’ai aussi discuté avec les deux compagnies qui se sont parlé. J’ai servi de pont et j’ai eu l’assurance qu’une solution sera apportée dans ce dossier. On m’a dit chez Bell qu’on va se coordonner pour qu’une annonce soit officielle d’ici la fin de l’été», a-t-il expliqué au journal.

«Nos démarches ont porté fruit, j’en suis très fier. Particulièrement parce que c’est dans le comté de Drummond. Comme porte-parole en matière de communications, j’ai aidé des collègues députés à faire bouger des dossiers dans d’autres régions du Québec, mais je vous avoue que ça fait du bien dans ce cas-ci parce qu’il s’agit de gens de chez nous. Ce sera un beau feeling pour tout le monde quand ces citoyens seront enfin branchés à internet haute vitesse, cela fait près de trois ans qu’ils essayaient de se faire aider», d’ajouter le député bloquiste.

Selon lui, il y a d’autres problèmes comme celui-là qui demandent à être solutionnés.

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