Pickleball : la Ville ajuste les heures de pratique

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Par Pierre-Olivier Poulin
Pickleball : la Ville ajuste les heures de pratique
Douze terrains de pickleball ont été érigés au parc Boisbriand de Saint-Nicéphore. (Photo : Ghyslain Bergeron)

PICKLEBALL. Fort populaires depuis leur inauguration l’an dernier, les terrains de pickleball situés au parc Boisbriand sont maintenant victimes de leur propre succès. Si bien que la Ville de Drummondville a dû, dans les derniers jours, intervenir pour limiter les heures d’accès en soirée puisque le bruit commençait à déranger le voisinage autour.

Avec les chaudes températures des dernières semaines, les amateurs de cette discipline mélangeant le tennis, le badminton et le ping-pong ont pris d’assaut les installations en place à Saint-Nicéphore.

Or, ceux-ci ne voulant s’exposer à une chaleur suffocante lors de la journée, ils ont décidé de se réunir davantage le soir, ce qui occasionne une fermeture tardive des terrains et du bruit dans le voisinage.

«Ce qui arrive, c’est que les 12 terrains de pickleball sont comme ceux de tennis, ils ont été construits par la Ville. Sauf que la moitié d’entre eux (tennis) sont accessibles à tous et l’autre sont pour l’association de tennis. Pour le pickleball, c’est complètement la Ville qui gère ça, qui a le contrôle total des heures d’ouverture», avoue un des collaborateurs pour Pickleball Drummondville, Jean-Guy Moreau.

Parmi les solutions possibles qui seront discutées au courant de l’automne, il ne serait pas impossible que les employés municipaux installent un coupe-bruit sur les clôtures ou mettent un talus végétal.

Pour M. Moreau, une autre solution à plus grande échelle serait meilleure pour empêcher ce genre de problème.

«C’est un sport qui est nouveau, donc ils sont en train d’établir des surfaces extérieures, mais j’ai bien l’impression que les surfaces intérieures devront être le projet de l’heure au Québec», croit-il, en donnant l’exemple de la ville de Chambly qui vient de construire un nouveau centre.

Petite baisse

Même si la popularité du sport ne fait pas de doute, même après un an, à Drummondville, reste que le club a constaté une légère baisse dans son nombre de participants.

«Ce qui est arrivé, c’est que les gens de 70 ans et plus, à qui on leur a demandé de rester chez eux, n’osent pas trop s’aventurer à l’extérieur avec de gros groupes. Il ne faut pas oublier que quand tous les terrains sont occupés, c’est presque 50 joueurs. Si quelques-uns attendent, certains d’entre eux ne veulent pas attendre trop longtemps et risquer d’être contaminés», explique Jean-Guy Moreau.

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