Martin Champoux soutient Yves-François Blanchet et déplore les allégations anonymes

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Par Jean-Pierre Boisvert
Martin Champoux soutient Yves-François Blanchet  et déplore les allégations anonymes
Martin Champoux et Yves-François Blanchet. (Photo : Ghyslain Bergeron archives)

POLITIQUE. Le député bloquiste Martin Champoux, qui connait Yves-François Blanchet depuis longtemps, ne doute aucunement des affirmations de son chef quand il nie les allégations d’inconduite sexuelle faites à son endroit et déplore qu’elles soient affichées de façon anonyme.

Dans un communiqué à paraître prochainement, Martin Champoux commente très brièvement cette situation. «Je connais Yves-François Blanchet depuis les années 90, alors que j’étais animateur de radio à Montréal. Il a toujours eu la réputation d’être un homme intègre, honnête et droit. Je le sais résolu à servir les intérêts des Québécois», déclare-t-il.

Mardi dernier, la page Facebook «Hyènes en jupon» a publié des allégations d’inconduite sexuelle selon lesquelles Yves-François Blanchet aurait embrassé une femme sans son consentement lors d’un lancement d’album de la chanteuse Isabelle Boulay. Il lui est également reproché d’avoir harcelé la femme pour avoir une relation sexuelle. Les gestes qui sont reprochés au chef du Bloc québécois se seraient déroulés à la fin des années 1990. M. Blanchet nie catégoriquement ces allégations.

«Je le crois quand il affirme que les allégations anonymes faites contre lui sont fausses et tout le caucus le soutient, comme moi, sans hésitation», tient-il à préciser.

Le député de Drummond à la Chambre des Communes fait sienne la déclaration du chef du Bloc québécois transmise hier : «Les allégations anonymes sur les réseaux sociaux sont une pratique dangereuse parce qu’elles portent ombrage au témoignage de réelles victimes qui peuvent avoir perdu confiance dans notre système de justice. Plusieurs personnes dans ma famille et mon milieu professionnel ont été victimes d’inconduites. Des gens que j’aime. (…) Le grand défi est de rendre justice aux victimes d’inconduite sexuelle, sans créer des victimes de diffamation. C’est le défi que doit relever notre société».

Martin Champoux est à Ottawa aujourd’hui pour le projet de loi C-20.

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