Énigmes et combats de laser au rendez-vous

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Par Ghyslain Bergeron
Énigmes et combats de laser au rendez-vous
Josiane Gagnon, copropriétaire de l'Issue jeu d'évasion de Drummondville, désinfecte les espaces après chacune des parties. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ACTIVITÉS. Les vacances sont arrivées et les familles de Drummondville cherchent des activités pour occuper la marmaille. À la suite du déconfinement quasi total, les centres de divertissement L’Issue jeu d’évasion et Espace 81 ont tout mis en place afin d’assurer la sécurité sanitaire des joueurs.

«Il y a un peu d’insécurité, mais il y a des joueurs qui sont au rendez-vous», lance Josiane Gagnon, copropriétaire de l’Issue jeu d’évasion qui fête ses trois ans cette année.

Il faut dire que, comme partout, plusieurs nouvelles mesures sanitaires ont été mises en place. L’accueil des visiteurs a été quelque peu modifié, mais l’ambiance du jeu reste la même. «On accepte seulement les groupes, alors ma porte est barrée et personne ne se croise. S’il y a de la pluie, il y a mon portique qui peut accueillir quelques joueurs en attente. Bien évidemment, le lavage des mains est exigé avant d’entrer à l’Issue et les questions d’usage sont posées. Il est fortement suggéré de porter le masque et nous en avons pour nos clients. Mon équipe le porte (ou la visière) question de respecter les exigences gouvernementales», ajoute Mme Gagnon.

Comme plusieurs objets sont manipulés lors d’une partie, tous les éléments sont désinfectés avant qu’une autre équipe n’entre dans le scénario. «Il y a eu quelques modifications, mais le plaisir du jeu d’évasion reste le même. Les énigmes sont tout aussi intéressantes. On a pu même préparer un nouveau scénario, Le Cabaret, qui ouvrira samedi. Pour le moment, on s’en tire. Le propriétaire nous a fait savoir que nous n’avons pas le couteau sous la gorge. J’ai eu droit au prêt de 40 000$ du gouvernement, mais je n’y touche pas. Je vais l’utiliser seulement en cas d’urgence. Nous avons des projets d’agrandissement (avec son partenaire d’affaires Manuel Mayoral), car il y a des espaces à exploiter ici, sur la rue Heriot», conclut-elle.

Pour le moment, l’Issue tente de profiter de quelques initiatives d’entraide pour favoriser la reprise des activités locales.

Les batailles peuvent reprendre

Jean Dupuis a fondé Espace 81 en décembre 2017.

À l’Espace 81 de la rue Brock, les amateurs de jeu de laser reviennent lentement se défouler. Rouvert depuis le 22 juin, le centre de divertissement est équipé pour offrir une expérience de jeu excitante et sécuritaire. «Comme tu peux le constater, les chaises ont été rangées et il y a pas mal d’espace pour circuler. Il y a moyen de ne pas se piler sur les pieds. Bien entendu, on se désinfecte les mains en entrant et tout est nettoyé avant d’accueillir un nouveau groupe de jeu, que ce soit au laser ou aux quilles. Il y a les arcades et le babyfoot humain qui sont restés fermés, une simple question de logistique sanitaire», explique Jean Dupuis, propriétaire d’Espace 81.

Les jeux de «laser tag» sont divisés en deux groupes de 14 vestes électroniques, ce qui permet de faire une alternance entre les salles. «Si un gros groupe veut venir, j’ouvre des portes qui séparent mes deux aires de jeu. C’est facile de gérer le nettoyage, car on sait lesquelles ont été utilisées. Pour les quilles, il y a une allée de libre entre les utilisateurs et chacun à ses boules. Le banc est confiné au centre, ce qui permet l’éloignement des clients. On applique les mesures mises en place par la CNESST, on n’a pas le choix», ajoute M. Dupuis.

L’été s’annonçait excellent avec la venue des jeunes des camps de jour, mais Jean Dupuis ne perd pas espoir. «Les gens vont revenir. Ils veulent sortir et s’amuser. J’ai investi pas mal ici et j’ai encore des projets qui s’en viennent. On va se revoir!», rajoute l’entrepreneur qui est aussi propriétaire d’un hôtel et d’un site de paintball à North Hatley.

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