Salle de style cabaret : «C’est dans nos cartons» – Yves Grondin

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Par Marilyne Demers
Salle de style cabaret : «C’est dans nos cartons» – Yves Grondin
(Photo : Unsplash/israel palacio)

CULTURE. Le projet de salle de spectacle multifonctionnelle au centre-ville de Drummondville est toujours dans les plans.

«C’est dans nos cartons. C’est important pour nous, pour le centre-ville, pour la Maison des arts, indique le maire de Drummondville, Yves Grondin. Le projet n’est pas sur la glace en période de pandémie, au contraire.»

Lundi dernier, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 400 M$ pour atténuer les pertes financières liées à la pandémie de COVID-19 dans le secteur culturel. «Dès qu’on va trouver des voies pour faire avancer le projet, on va les emprunter», a commenté le maire Yves Grondin.

Rappelons que la Ville de Drummondville a affecté un montant de 100 000 $ en 2020 afin de concrétiser le projet de salle de spectacle multifonctionnelle. Le maire de Drummondville confirme que le centre-ville demeure l’endroit privilégié pour accueillir le projet.

En ce qui concerne la gouvernance, la Maison des arts Desjardins en serait la gestionnaire, à moins d’un partenariat avec le privé.

Questionnée au sujet de l’avancement du dossier, la directrice générale de la Maison des arts, a pour sa part fait savoir que le dossier ne constitue pas une priorité dans l’immédiat.

«Depuis le début de la COVID, nos énergies n’ont pas du tout été concentrées là-dessus. On sauve les meubles de notre lieu de diffusion. Je pense que ce dossier-là va être matière à révision, à relancer le projet. On va devoir rouvrir le dossier. Ce n’est pas un dossier qu’on a jasé. La Maison des arts est notre priorité. Elle vit à 81,2% de revenus autonomes. C’est sûr que c’est des pertes assez impressionnantes. On ne vend plus de billets. On a annulé un été complet. On est vraiment plus en mode survie, solutions à la Maison des arts. L’autre projet est encore là, mais on n’a pas rouvert le dossier pendant la pandémie», conclut Marie-Pierre Simoneau.

(Avec les informations d’Emmanuelle Leblond)

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