Un couple de L’Avenir participe à la relance touristique d’une île en Martinique

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Par Emmanuelle LeBlond
Un couple de L’Avenir participe à la relance touristique d’une île en Martinique
Les entrepreneurs participeront à la mise en valeur des ruines du Figuier à Saint-Pierre. (Photo : gracieuseté)

CULTURE. Rien n’arrête le couple France Jutras et Jocelyn Bathalon dans la poursuite de leurs projets d’éclairages publics et architecturaux. Pas même une pandémie mondiale. Les entrepreneurs participeront à la mise en valeur des Ruines du Figuier à Saint-Pierre, une réalisation qui a pour but de relancer le tourisme sur cette petite île de la Martinique.

France Jutras, copropriétaire de Jutras Bathalon, Bureau d’Étude Lumière, dans son environnement de travail en Martinique. (Photo: gracieuseté)

«On a  développé un marché de conception de lumière parce qu’on travaille depuis une vingtaine d’années dans le domaine. On a offert notre expertise aux gens des Antilles. C’est en Martinique que les choses se sont développées. On fait différents projets institutionnels, touristiques et privés», explique France Justras, copropriétaire de Jutras Bathalon, Bureau d’Étude Lumière.

Jusqu’à présent, il y a eu peu de cas de coronavirus qui ont été enregistrés à Saint-Pierre. «La COVID-19 a été très tranquille. Nos projets ont pu continuer. Ça roulait plus doucement parce qu’il y avait moins de personnel. On a quand même fait de très belles choses», soutient-elle.

Les entrepreneurs ont plusieurs projets en marche sur cette île de la Martinique. «Il y a une collection de sculptures dans un parc public qu’on entreprend en septembre. Aussi, la conception des Ruines du Figuier nous a été accordée.»

Les Ruines du Figuier est une réalisation qui succède celle du Musée Franck-A.-Perret, une institution muséale qui relate l’histoire de la disparition de Saint-Pierre lors d’une éruption volcanique en 1902.

«On a fait la mise en lumière du musée qui a été inauguré récemment. Le musée contient tous les objets qui ont été retrouvés après l’éruption du volcan. Justement, les ruines sont à sa base. On va découper l’espace pour créer une animation lumière», soutient France Jutras.

Les Ruines du Figuier sont à la base du Musée Franck-A.-Perret. (Photo: gracieuseté)

«Les ruines étaient sur le côté commercial de l’île. Tous les bateaux arrivaient à cet endroit pour livrer la marchandise. À l’époque, il y a une quarantaine de bateaux qui ont coulé. La ville veut renaître de ses cendres en attirant un tourisme comme à Pompéi», ajoute celle qui précise qu’environ 30 000 victimes ont sombré dans la catastrophe.

Puisque la mise en lumière des Ruines du Figuier sera réalisée en 2021, le couple compte revenir dans la Belle Province pour diriger quelques projets.

«Nous avons l’ancien presbytère à Saint-Bruno. C’est une belle bâtisse patrimoniale à réaliser. On a aussi des projets avec la Ville de Sherbrooke. On va faire de quatre à cinq projets durant l’été et on va revenir en Martinique en septembre.»

Jardins Lumières, une saison annulée

En plus de diriger cette entreprise, France Jutras et Jocelyn Bathalon sont à la tête des Jardins Lumières, un espace en nature qui réunit de nombreux artistes de la scène, de l’art visuel et du paysage, situé à L’Avenir.

À cause du contexte actuel, la saison estivale de 2020 a été annulée. France Jutras affirme que la pérennité des Jardins Lumières n’est pas en danger pour autant.

«Cette année, c’était la 23e saison. C’est devenu une façon de vivre. Ce besoin est encore vivant, celui de faire rencontrer des gens. Les concerts vont rester pendant un moment parce qu’on a le goût de le faire et on a l’infrastructure pour le faire.»

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