Une rentrée sous le signe de la bonne humeur au CSB

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Une rentrée sous le signe de la bonne humeur au CSB
Collège Saint-Bernard. (Photo: Gracieuseté)

ÉDUCATION. Le Collège Saint-Bernard (CSB) tire un bilan positif du retour en classe des élèves du primaire, tout en soulignant l’excellente capacité d’adaptation de sa communauté.

Lors de la rentrée du 11 mai, ce sont près de 70% des enfants qui ont retrouvé les bancs d’école. Puisque le retour en classe n’était pas obligatoire, les parents avaient la possibilité de revenir sur leur décision. Depuis, deux semaines se sont écoulées. Selon Dominic Boisclair, coordonnateur des communications et des événements au CSB, le taux de présence est resté le même.

«Il y a vraiment un travail de collaboration incroyable avec les enseignants et les parents. Les gens qui étaient confortables avec leur décision vont poursuivre comme ça. Il n’y a pas de hausse ou de baisse marquée», soutient-il, avec réjouissance.

«C’est incroyable. C’est au-delà de ce qu’on pouvait s’attendre. À la base, on est une équipe-école qui a fait un travail remarquable. Elle a fait preuve de souplesse, d’engagement, de disponibilité, d’ouverture d’esprit, de créativité», indique M. Boisclair.

La journée de la rentrée s’est déroulée avec enthousiasme. «Les gens étaient souriants et ils étaient heureux d’être là. Ils avaient besoin de sortir de la maison», raconte le coordonnateur des communications.

D’ailleurs, les enfants se sont très vite habitués à leur nouvelle réalité. «C’est extraordinaire de voir aller nos élèves. Ils comprennent bien. Ils savent bien où ils s’en vont», mentionne-t-il.

Le port du masque, lors des déplacements dans les corridors ou dans le transport scolaire, a fortement été suggéré par le Collège. Les élèves ont pris cette recommandation au sérieux. «Ils ne portent pas le masque à l’extérieur parce qu’on a un terrain assez grand pour respecter la distanciation. Ils sont tous loin de l’autre. Quand ils arrivent pour entrer dans l’école, les élèves mettent leur masque pour l’enlever plus tard dans la journée. Ils ont tous quatre ou cinq masques.»

Pour le CSB, il était important de garder un lien avec la communauté étudiante. C’est pour cette raison que la gala des Sénateurs a eu lieu, la semaine dernière, sous un format virtuel.

«On a diffusé un gala en direct dans lequel on a fait un pré-gala. On a invité les parents à se mettre beau à la maison et prendre leurs photos. Ils nous envoyaient leurs photos. On a procédé à la remise des prix. On a procédé à un service au volant pour que les élèves puissent récupérer leur prix.»

Une formation à distance au secondaire

De leur côté, les étudiants secondaires poursuivent leur formation à distance. Rappelons que le CSB a intégré la technologie aux méthodes d’apprentissage depuis maintenant dix ans.

«Être technologique, ce n’est pas un enseignant qui met une caméra devant lui pour donner un cours magistral. C’est utiliser oui la possibilité d’être filmé, mais d’adapter son enseignement pour que ça soit différent», souligne M. Boisclair, précisant que le Collège était prêt à emprunter ce virage pour la période de confinement.

«Au secondaire, les élèves reçoivent leur plan de travail. Ils ont des rencontres avec des enseignants. Ce ne sont pas des cours magistraux qui sont donnés. Ils n’assistent pas à une classe, mais il y a un paquet de rencontres avec les enseignants qui sont disponibles à plusieurs moments de la journée.»

Ainsi, les adolescents sont amenés à être rapidement en action.

Partager cet article