DRUMMONDVILLE. L’hôtel de ville de Drummondville rouvrira ses portes le 1er juin pour offrir les «services essentiels et de première ligne» aux citoyens.
Il est à souligner cependant que la reprise sera graduelle et partielle, puisque plusieurs employés municipaux seront toujours en mode télétravail.
«On parle de la date du 1er juin prochain pour la mise en place de certains services qui vont supporter les activités liées à la construction résidentielle. Il y a certains besoins actuellement et, à un moment donné, il y a une limite dans la prestation de service qu’on peut donner à distance. Le comptoir d’accueil pour certaines informations, la cour municipale et l’urbanisme pour toute la question des permis seront accessibles. On parle de services essentiels et de première ligne. Par contre, on va continuer de privilégier certains services à distance. On demande d’ailleurs toujours aux citoyens de nous solliciter par téléphone ou par courriel. Ce n’est pas nécessaire de transiger en personne à l’hôtel de ville pour obtenir un service», a expliqué Francis Adam, directeur général de la Ville de Drummondville, lors d’une conférence de presse tenue vendredi après-midi.
Précédemment, le 29 mai, la Ville de Drummondville entend rouvrir le comptoir de prêt de la bibliothèque municipale, la direction de la santé publique du Québec ayant donné son aval un peu plus tôt ce vendredi.
«On va évaluer la possibilité d’offrir un service de take-out de livres dès que possible», a assuré M. Adam, en insistant sur le fait que l’accès à la bibliothèque ne sera toutefois pas complet. Des rendez-vous seront nécessaires avant d’aller emprunter des bouquins.
Eau potable
Par ailleurs, la Ville constate une consommation importante d’eau potable depuis quelques jours et rappelle à la population d’utiliser la ressource avec vigilance.
«La venue du beau temps n’est sûrement pas étrangère à cela, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a une forte consommation en ce moment. C’est important que les citoyens respectent les règlements quant à l’utilisation de l’eau à l’extérieur», a informé Francis Adam.
Le directeur général a cependant souligné que la «Ville n’est pas dans une situation où elle va manquer d’eau durant le week-end».
«Mais quand on consomme de l’eau de façon importante comme c’est le cas actuellement, les installations de production fonctionnent à plein régime et, évidemment, on est plus vulnérable à des bris d’équipement.»
Selon les situations, des constats d’infraction allant de 25 $ à 300 $ pourraient être donnés aux citoyens qui ne font pas une utilisation responsable de l’or bleu.
Descentes de bateaux
Dans un tout autre ordre d’idée, Yves Beaurivage, directeur de la sécurité civile de la Ville de Drummondville, a informé que les cinq descentes de bateaux ont été aménagées aux abords de la rivière Saint-François au cours des dernières heures, et ce, malgré le fait qu’Hydro-Québec n’ait pas installé comme convenu les estacades près des barrages.
«Il faut être très vigilants, car les estacades qui délimitent l’arrivée près des barrages ne sont pas installées. Je rappelle aussi aux plaisanciers qu’ils doivent respecter la distanciation de deux mètres en tout temps», a-t-il rappelé.
Rappelons que les descentes de bateaux sont situées au parc Bellevue, au parc Poirier, près de l’aéroport régional, sur le site Kounak ainsi que sur le chemin Cooke, près du barrage de Drummondville.
