COVID-19. Selon les conclusions de la Santé publique, les risques de transmission de la COVID-19 sont «faibles à inexistants» pour les élèves et le personnel de l’école primaire St-Pierre, où un enfant a été diagnostiqué positif à la COVID-19.
«On vient d’avoir l’information de la Santé publique que l’élève a contracté le virus à l’extérieur de l’école. L’élève était asymptomatique. Un des parents l’a contracté et il a passé des tests la semaine passée. Il a été testé positif même s’il ne présentait aucun symptôme. L’élève n’a pas été présent à l’école cette semaine», explique Normand Page, conseiller en communications à la Commission scolaire des Chênes (CSDC).
Selon M. Page, la Santé publique a pris le dossier en charge et a avisé les parents des élèves qui fréquentent la même classe.
En fonction de la période de contagion et le temps de présence en classe, la Santé publique considère qu’il y a «peu ou pas de risque de transmission».
«Est-ce que la classe va être en quarantaine ou l’école va être fermée? Dans ce cas-ci, non, étant donné qu’il y a peu ou pas de risques de contagion», précise le conseiller en communications.
Guy Veillette, président du Syndicat des enseignants de la région de Drummondville, soutient qu’il est important de respecter les consignes de sécurité de base émises par la CSDC.
«C’est toujours inquiétant pour le personnel. Ça augmente le stress. Déjà que ce n’est pas simple de travailler à tous les jours. Tous les enseignants et les enseignantes remplissent un formulaire le matin pour faire le point sur leur état de santé. Je pense qu’il faut que l’ensemble du personnel, des parents et des élèves doivent prendre une pause le matin pour évaluer leurs symptômes. Si l’enfant a un symptôme, il ne faut pas l’envoyer à l’école.»
Selon M. Veillette, ce scénario était inévitable : «On savait que ça allait éclater quelque part, mais toutes les mesures sont en place.»
