20 000 arbres seront plantés sur 25 ans à Drummondville

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Par Marilyne Demers
20 000 arbres seront plantés sur 25 ans à Drummondville
Un inventaire des arbres urbains a permis d’en dénombrer 7 000 à Drummondville. La Ville estime qu’elle en aura géoréférencé près du double à terme. (Photo : Archives)

ENVIRONNEMENT. Drummondville veut augmenter son couvert forestier. Pour y arriver, la Ville veut planter 800 arbres annuellement sur son territoire, et ce, pendant 25 ans.

Mardi, elle a dévoilé son plan d’action en foresterie urbaine, qui s’échelonnera sur cinq ans. Si une cible de canopée est prévue à long terme, un nombre d’arbres devra tout de même être planté à court terme.

Déjà lundi, un contrat de près de 46 000 $ a été accordé au Centre de jardin paysagiste Alain Carrier pour la fourniture et la plantation d’une centaine d’arbres.

«Les arbres servent à plusieurs fonctions pour améliorer notre bien-être, que ce soit la santé mentale et physique, l’apaisement de la circulation, la filtration d’air, de refuge pour la biodiversité ou la rétention de l’eau de pluie et des sols», a indiqué le président de la Commission de l’environnement et conseiller municipal du district 5, John Husk, en conférence de presse virtuelle.

Si la Ville a prévu ajouter un certain nombre d’arbres sur son territoire, elle invite les citoyens, les institutions, les commerces et les industries à faire de même. «La Ville est responsable de la propriété publique, mais si on regarde le territoire, il y a de nombreuses opportunités pour planter des arbres et augmenter leur présence en milieu privé», soutient John Husk.

Découlant de sa première politique de l’arbre adoptée en février dernier, le plan d’action vise la zone urbaine, laquelle représente 23 % du couvert forestier. Parmi les actions prévues en 2021, la Ville compte mandater une firme d’experts afin de cartographier le territoire dans le but de répertorier les îlots de chaleur et de calculer l’indice de canopée par secteur. Par la suite, des zones prioritaires à reboiser seront identifiées.

D’ailleurs, d’ici 2022, la Ville analysera la possibilité d’instaurer une pépinière municipale. Selon elle, cette action permettrait de réduire les coûts d’achats d’arbres et de développer une diversité d’essences sans avoir à être dépendante auprès des fournisseurs. Si elle va de l’avant avec le projet, le site serait préparé l’année suivante afin de planter les premiers arbres.

Le directeur des travaux publics François Bélanger et le maire de Drummondville Yves Grondin ont présenté les grandes lignes du plan d’action en foresterie urbaine, avec le président de la Commission de l’environnement John Husk, à distance. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Dès l’an prochain, la Ville veut procéder à la plantation de deux arbres en remplacement de chaque arbre abattu. L’inventaire des arbres publics sur son territoire sera également mis à jour. Au total, 37 actions seront réalisées.

«Après l’adoption de la Politique de l’arbre, les élus du conseil municipal poursuivent leur engagement environnemental en adoptant un solide Plan d’action en foresterie urbaine. À la Ville de Drummondville, nous faisons le choix d’être pragmatique : nous faisons face aux défis que nous pose notre planète à travers des gestes concrets, qui font la différence et qui sont réalisables», mentionne le maire de Drummondville, Yves Grondin.

Le plan d’action en foresterie urbaine prévoit des investissements de 1,4 M$ sur cinq ans. Des dépenses opérationnelles sont également à prévoir.

Rappelons qu’un plan de conservation des milieux naturels verra le jour à l’été 2021. Celui-ci présentera des actions pour les terrains se trouvant à l’extérieur du périmètre urbain, incluant les milieux humides. Au total, 46 % de la superficie de Drummondville est sous couvert forestier.

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