Une marche virtuelle pour soutenir les gens atteints de sclérose en plaques

Une marche virtuelle pour soutenir les gens atteints de sclérose en plaques
Marie-Josée Boucher et Diane Martel de Société canadienne de la sclérose en plaques du Centre-du-Québec. (Photo : Gracieuseté)

COMMUNAUTÉ. Durant tout le mois de mai, la Société canadienne de la sclérose en plaques (SP) du Centre-du-Québec soulignera le mois de la SP. Cette année, le député de Drummond-Bois-Francs à l’Assemblée nationale, Sébastien Schneeberger, agira comme président d’honneur, sa mère étant atteinte par la maladie.

«La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui s’attaque au système nerveux central. Sournoise, cette maladie dégénérative touche une personne sur 385. Ce qui la rend particulière, c’est que la personne doit vivre avec la maladie en sachant que son état se dégrade tout le temps, mais sans en mourir ou en guérir comme c’est le cas avec le cancer», informe Sébastien Schneeberger.

La maladie frappe généralement entre 20 et 40 ans, soit pendant la période la plus productive de la vie. Elle se manifeste par divers symptômes souvent invisibles comme la fatigue extrême, des troubles visuels, de la douleur, des vertiges et des pertes d’équilibre, de mémoire ou encore de l’engourdissement.

Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs et président d’honneur du mois de sensibilisation à la SP. (Photo gracieuseté)

La pandémie actuelle a mené l’organisme à revoir entièrement sa planification. En temps normal, plusieurs événements et initiatives sont organisés pour le mois de la sensibilisation à la SP. Ils permettent d’amasser des sommes importantes pour financer la recherche et les services offerts au Centre-du-Québec. Ils n’auront évidemment pas lieu sous cette forme cette année.

«Dans les dernières semaines, nous avons complètement revu nos façons de faire. Nous maintenons le contact avec nos membres par divers moyens. Nous les appelons et organisons des cafés-rencontres virtuels. La transition n’a pas été facile pour tous, mais je crois qu’elle a néanmoins permis d’amener de belles choses. À titre d’exemple, un de nos membres nous confiait récemment que la COVID-19 avait peu d’impact pour lui. Déjà confiné chez lui en fauteuil roulant et dépendant de ses proches, il est aujourd’hui heureux de pouvoir participer à nos événements virtuellement, sans avoir à se déplacer», mentionne la directrice générale, Marie-Josée Boucher.

Marche de l’espoir virtuelle

Ainsi, la Marche de l’espoir du 24 mai sera virtuelle cette année.

«Il n’était pas question d’annuler! L’événement est très symbolique pour notre organisation. Pour une personne atteinte de sclérose en plaques, marcher une distance de cinq mètres peut représenter l’équivalent d’une distance de 500 mètres. Le seul fait de faire un pas constitue une grande victoire», affirme présidente de l’organisme Diane Martel, elle-même atteinte de la maladie.

Le 24 mai, l’organisme invitera la population à marcher pour la SP, à filmer leurs pas et à les partager sur les réseaux sociaux avec la mention #stopponslasp en guise de soutien à la cause», ajoute Mme Martel.

Le Canada affiche l’un des taux de sclérose en plaques les plus élevés du monde. La maladie affecte trois fois plus de femmes que d’hommes. Chaque jour, 11 Canadiens reçoivent un diagnostic de SP.

«Le mois de sensibilisation à la sclérose en plaques sera le moment par excellence pour informer la population de cette maladie qui nous guette tous et des services que nous offrons», conclut Marie-Josée Boucher.

 

 

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