Les commerçants ont hâte de rouvrir, ils vont s’ajuster

Photo de Jean-Pierre Boisvert
Par Jean-Pierre Boisvert
Les commerçants ont hâte de rouvrir, ils vont s’ajuster
Alex Faucher, cofondateur de Connexion Centro. (Photo : Gracieuseté)

COMMERCE. La réouverture des commerces de détail qui ont pignon sur rue le 4 mai est une très bonne nouvelle aux yeux d’Alex Faucher, co-fondateur de Connexion Centro, un organisme qui vise à dynamiser le centre-ville de Drummondville.

«Je suis favorable à cette relance parce que je suis convaincu que tous les commerçants vont y répondre avec enthousiasme et qu’ils vont tout faire pour s’ajuster aux directives. Moi, je me fie à l’avis des spécialistes qui n’ont pas pris cette décision à la légère. L’adaptation sera essentielle pour attirer les clients qui seront nombreux à retourner magasiner», s’est-il dit d’avis.

À l’instar du Dr Arruda, Alex Faucher croit qu’il n’y a pas que la notion épidémiologique qui doit entrer en ligne de compte. «Ça va faire du bien à tout le monde de retrouver une certaine normalité commerciale, avec l’application de restrictions claires bien sûr. La santé mentale et la dépression, entre autres, sont également des aspects importants à considérer. Les gens vont avoir hâte de sortir au lieu de commander en ligne.  Personnellement, je n’ai pas peur. Cette réouverture a été réfléchie», a mentionné l’ex-propriétaire de l’entreprise Duquartier et d’une boutique de vêtements. Selon lui, les commerçants de vêtements pourront enfin mettre en vente leur ligne de printemps/été.

Un bémol toutefois selon concerne les restaurants. «Si j’ai une seule petite crainte pour le moment c’est au sujet de nos restaurateurs locaux. J’ai peur que la réouverture s’étire. Bien qu’ils aient de beaux programmes tels que l’Aide urgence du Canada pour le loyer commercial, les programmes locaux proposés par la SDED et la ville ou encore le PACTE, le seul point qui me fait peur pour les restaurants c’est que cela traîne encore trop longtemps. Si c’est les cas, j’estime que ça va prendre un programme d’aide qui leur est dédié», a-t-il tenu à souligner.

Partager cet article