Le déconfinement, pas au même rythme au Centre-du-Québec qu’en Mauricie 

Le déconfinement, pas au même rythme au Centre-du-Québec qu’en Mauricie 
La Ville de Drummondville a tenu un point de presse vendredi. (Photo : Capture d'écran)

COVID-19. Le déconfinement au Centre-du-Québec ne se fera pas au même rythme qu’en Mauricie, et ce, même si les deux endroits se trouvent dans la même région sociosanitaire.

C’est ce qu’a promis André Lamontagne, député de Johnson et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, à la Ville de Drummondville.

«Le déconfinement se fera à un rythme différent selon les régions et M. Lamontagne nous a promis que Drummondville et le Centre-du-Québec ne seront pas au rythme de la Mauricie, où il y a plus de cas», fait savoir Yves Grondin.

«Déjà, je veux vous rappeler que le déconfinement ne signifie pas la fin de la crise ou la fin du problème. C’est une forme de retour à la normale, mais en pleine pandémie. Il faut continuer de garder nos mesures de distanciation sociale. C’est notre comportement qui fera la différence», insiste-t-il.

Pour sa part, le CIUSSS de la Mauricie-et-Centre-du-Québec (MCQ) attend le plan du gouvernement du Québec avant de statuer sur les mesures précises du déconfinement sur son territoire.

«Face aux secteurs d’activités qui rouvriront, on verra quelles seront les mesures à prendre, quel sera le niveau de vigilance et quels services rouvriront», a indiqué Marie-Josée Godi, directrice de santé publique et responsabilité populationnelle au CIUSSS MCQ, lors du point de presse vendredi.

À savoir s’il est possible de déconfiner seulement certaines parties du territoire, Mme Godi a expliqué : «C’est une situation qu’on va analyser, car le déconfinement va certainement tenir compte de la situation épidémiologique de l’ensemble des régions du Québec. Il est clair qu’on observe que la situation est différente en Mauricie qu’au Centre-du-Québec».

Les impacts du COVID-19 sur le budget de la Ville

La crise du coronavirus laissera bien évidemment ses traces sur les finances de la Ville de Drummondville, qui travaille à revoir son budget.

«Dès que la crise a commencé, en mars, on a fait des modalisations. On a posé des hypothèses sur des pertes de revenus, sur des dépenses qu’on n’aura pas à faire et sur des dossiers ou des projets qu’on peut mettre sur la glace. Selon l’évolution de la situation, on pourrait repousser des projets», fait savoir Francis Adam, directeur général de la Ville de Drummondville.

L’objectif est d’éviter le gouffre financier. «On a créé un modèle informatique du budget et on met à jour les données chaque mois. Pour créer une image, on s’est créé un GPS financier et le recalcule en cours se fait aller», illustre-t-il.

La Ville n’a toutefois pas voulu s’avancer sur un montant que représente les pertes financières en raison de la crise actuelle.

«On travaille pour ne pas être surpris à la dernière minute», laisse tomber Yves Grondin.

«On travaille à la préparation d’un plan de relance. On souhaite que notre relance se fasse aussi vite que possible pour soutenir l’économie et les besoins de nos citoyens. Toutefois, on veut mettre en œuvre ce plan aussi lentement que nécessaire pour assurer la sécurité de tous», précise Francis Adam.

Avec la collaboration de Cynthia Martel

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