Les élèves de GARAF observent la biodiversité pour le Jour de la Terre

Les élèves de GARAF observent la biodiversité pour le Jour de la Terre
GARAF est un programme particulier qui se donne à l’école secondaire Jean-Raimbault. (Photo : Archives)

TERRE. Pour souligner le Jour de la Terre qui a lieu le 22 avril, les enseignants du programme GARAF ont lancé un défi à leurs élèves : observer la biodiversité qui se réveille pendant cette période de confinement.   

Dans une vidéo mise en ligne sur Facebook, Pablo Desfossés, enseignant et instigateur de GARAF, le Groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune, invite les élèves inscrits à ce programme particulier de Jean-Raimbault à observer les animaux qu’ils retrouvent à l’extérieur.

«La biodiversité se réveille pendant que nous, nous sommes à l’intérieur de nos maisons et que nos activités sont restreintes. C’est un moment privilégié que nous avons devant nous. J’en appelle au déploiement de vos capacités et de votre rigueur pour observer, noter et filmer la biodiversité», lance Pablo Desfossés dans la vidéo dans laquelle on retrouve d’autres enseignants en science, qui expliquent comment les étudiants peuvent observer la biodiversité et identifier les espèces qu’ils trouvent.

L’objectif est de compiler des informations pour que GARAF puisse les utiliser dans le cadre de leurs différents projets, dès que l’école reprendra. «Plus on récolte de données à propos de la biodiversité, plus on va pouvoir offrir à la communauté scientifique», explique M. Desfossés, qui travaille régulièrement de concert avec des chercheurs et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

La biodiversité au temps du coronavirus

Avec ce projet lancé aux élèves du GARAF, Pablo Desfossés souhaite également voir si le confinement a un quelconque impact sur la biodiversité.

«Est-ce que la biodiversité est plus présente? Est-ce qu’elle occupe l’espace qu’on lui laisse en cette période de confinement?, se questionne-t-il. On le voit un peu partout à travers le monde que la biodiversité se manifeste, car on est moins actif».

L’enseignant ne croit pas qu’il y a davantage de biodiversité présentement, en comparaison avec les derniers mois. Toutefois, celle-ci se réapproprie l’espace qu’elle avait perdu à cause de l’omniprésence des humains.

«Si les élèves observent dans les prochains jours la présence d’une plus grande biodiversité, c’est parce qu’on ne prend pas toujours connaissance d’elle dans la vie de tous les jours. Peut-être faut-il s’éveiller et apprendre à cohabiter avec elle afin de mieux vivre en harmonie avec la nature. On ne peut pas passer à côté de cette opportunité», souligne-t-il.

L’enseignant croit que dès l’an prochain, il sera possible d’observer les effets qu’a eus le confinement sur la faune et la nature. «En ce moment, les animaux vivent moins de stress. Ainsi, la faune sera davantage en mesure de se reproduire. À long terme, il se pourrait que les populations augmentent. On devrait voir l’an prochain les résultats de ce confinement», laisse-t-il tomber.

Le projet vient tout juste d’être lancé aux élèves et Pablo Desfossés remarque déjà que ceux-ci sont très enthousiastes à y participer.

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