Regard sur les droits humains pendant la crise du coronavirus (Tribune libre)

Regard sur les droits humains pendant la crise du coronavirus (Tribune libre)
(Photo : L'Express)

TRIBUNE LIBRE. En 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adoptée la déclaration Universelle des Droits de l’Homme dans le but que des horreurs commises par des gouvernements, comme ce fut le cas durant la Seconde Guerre mondiale, ne se reproduisent pas. Les droits humains ont été durement gagnés suite à des événements sanglants comme la Révolution française et la Seconde Guerre mondiale. Des millions de gens sont morts pour défendre la liberté. Toutefois, il ne faut pas prendre ces droits pour acquis. Il faut toujours faire valoir nos droits afin de ne pas les perdre puisque certains gouvernements, même s’ils ont été élus de façon démocratique, abusent de leur pouvoir.

L’humanité a été scandalisée de ce qui a été commis par le gouvernement d’Adolf Hitler qui avait été élu démocratiquement. L’histoire n’est pas à l’abri de se répéter. La recette est simple. Il faut un ennemi qui engendre la peur pour qu’une population change ses normes sociales en se pliant à la propagande faite par l’État. Un nouveau virus et des médias qui relatent l’information sans analyse critique peuvent très bien faire l’affaire. La peur pousse les gens à la suspicion et à la délation. C’est ainsi qu’on glisse vers un état policier. COVID-19. (Depositphoto)

Présentement, plusieurs gouvernements dans le monde briment les droits fondamentaux de ses citoyens sous le prétexte de la propagation du coronavirus. Selon la déclaration Universelle des Droits de l’Homme sur laquelle s’appuie la juridiction de nombreux pays, aucune discrimination ne doit être faite, ce qui concerne notamment l’âge. Toute personne doit avoir le droit de circuler librement. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. Toute personne a droit au travail. Toute personne a droit à l’éducation. Toute personne a le droit à la liberté de religion, de manifester sa religion en commun par les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile.

Le jeu en vaut-il la chandelle? La dangerosité du coronavirus ne se compare pas du tout à la grippe espagnole de 1918 à 1920 qui a fait 20 millions de morts dans le monde selon les sources les plus conservatrices et 50 millions selon les sources mitoyennes. Au Québec il y a eu près de 15 000 morts et 55 000 morts au Canada. Donc, quand on entend que le coronavirus est une crise sans précédent, c’est faux. Ce qui est sans précédent, ce sont les règlements mis en place par les autorités. Il est important de mettre en œuvre notre esprit critique et de se souvenir que toutes les lois ne sont pas éthiquement bonnes, telles de nombreuses lois sous le IIIe Reich. Il est capital de protéger nos droits et notre démocratie en tout temps, car il s’agit de l’héritage le plus précieux qu’une société laisse aux générations futures.

Anne-Marie Page, enseignante en histoire (Drummondville)

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