CORONAVIRUS. La MRC de Drummond compte, en date de mardi 14 avril, 95 cas confirmés, soit une hausse de 7 en 24 heures.
Lundi, 37 personnes se sont présentées à la clinique de dépistage de Drummondville. Rappelons que depuis dix jours, les personnes les plus à risque d’être hospitalisées ou de développer des complications à la suite de l’infection et celles qui occupent des fonctions stratégiques dans la lutte contre l’infection au Québec sont désormais priorisées pour le test de dépistage.
Au Centre-du-Québec, les personnes atteintes sont passées de 116 à 124.
Sur l’ensemble du territoire du CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec, 830 cas sont maintenant répertoriés, une augmentation de 44 par rapport à lundi.
Bonne nouvelle, le nombre d’hospitalisations a diminué depuis hier, passant de 47 à 40. Sur ce nombre, 9 personnes se trouvent toujours aux soins intensifs.
Par contre, on y recense deux nouveaux décès, portant le bilan à 43. La situation est stable depuis hier au CHSLD Laflèche, à Shawinigan, avec 27 morts. On ignore toutefois dans quelle ville ou quelle région habitaient les 16 autres victimes.
Trente-cinq personnes de plus sont maintenant rétablies, pour un total de 285.
En ce qui a trait aux employés, le CIUSSS MCQ fait état de 134 personnes ayant contracté le virus.
Le plateau
La semaine dernière, la Direction de la santé publique affirmait qu’elle entrevoyait l’atteinte d’un plateau des hospitalisations vers le 18 avril partout en province. En point de presse mardi, Marie-Josée Godi, directrice de santé publique et responsabilité populationnelle au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, a dit espérer voir prochainement l’atteinte de ce plateau dans la région.
«On a réussi à aplanir la courbe autant au Québec que dans notre région. Si ce plateau est atteint assez rapidement, on va observer une baisse graduelle du nombre de cas et donc, des hospitalisations».
Celle-ci a même laissé entendre que selon la situation épidémiologique dressée dans la région, on ne prévoit pas de débordement dans les hôpitaux.
L’évolution des connaissances sur le virus
Par ailleurs, les connaissances sur l’épidémiologie de la COVID-19 évoluant très rapidement, les autorités doivent rapidement s’adapter au point tel que certaines décisions prises au début de la crise sont maintenant inappropriées. Par exemple, des études publiées récemment suggèrent qu’une proportion significative des personnes infectées pourraient demeurer asymptomatiques.
«C’est sûr qu’il y a beaucoup de changements qui sont apportés, parce que la connaissance de la COVID-19 évolue d’une façon extrêmement rapide. Ça nous permet de prendre des décisions qui sont de plus en plus adaptées», indique Carol Fillion, président-directeur général du CIUSSS MCQ.
«Clairement, si on avait eu ces connaissances avant la pandémie, je pense qu’il y aurait beaucoup de choses qui auraient été faites autrement», laisse entendre Mme Godi.
Le PDG a fait savoir qu’au cours des derniers jours, il a visité des CHSLD et rencontré des membres du personnel pour qu’il soit à même de prendre des décisions plus appropriées.
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